La liberté d’installation leur semblait a priori inaliénable, d’où l’intérêt pour eux d’exercer dans le libéral. S’installer où bon leur semble, en ville ou à la campagne, seul ou en cabinet de groupe, les jeunes prétendants à la carrière de médecin de ville y croyaient. Mais voilà que la démographie médicale évolue et que l’on commence à envisager de limiter cette liberté. Le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie l’a lui-même évoqué : pouruqoi ne pas « réguler la répartition de l’offre de soins » ? Or, sur cette question, ceux que l’on a consultés sont les médecins déjà en place, les « seniors ». Et les jeunes n’ont pas l’intention de rester dans leur coin à attendre que l’on décide de leur avenir sans leur demander leur avis.