1 – Quel partenariat dans la réforme ?

Après un premier tour de table des partenaires sociaux, et suite à quelques indiscrétions, les intentions du Ministre de la Santé apparaissent.

Elles sont la conséquence de deux attitudes : celle des syndicats patronaux, en tête desquels le MEDEF qui pose des conditions drastiques pour son retour à la gestion et celle des syndicats salariaux, qui n’arrivent pas à avoir un consensus sur la meilleure gestion du système. On sent bien que FO évolue, que la CFDT se raidit et que la CGT demeure dans une opposition tous azimuts. CFTC et CGC semblent rester dans une position déjà énoncée dans le G7.
On voit mal un vrai partenariat se mettre en place entre des idéologies aussi opposées.

Les médecins de famille attendent de savoir quel sera leur rôle dans le système de soins.

Ils travaillent quotidiennement auprès de leurs patients en se demandant si ces enjeux de pouvoir ne priment pas sur le bien public et la santé du même nom.

Et, au milieu de cela, le politique devra choisir en essayant de faire coïncider équilibre budgétaire et maintien de l’accessibilité. Et personne ne doit se bercer d’illusions sur le consensus national, si peu dans nos traditions. Surtout avec la dramatisation actuelle des discours.

On voit bien l’envie d’utiliser la profession médicale comme variable ajustable du système, comme l’on fait des pays proches de nous. Voilà tout le danger.

Docteur Michel COMBIER, Président.

2 – Génériques : la nouvelle vague.

L’arrivée sur le marché du générique de l’oméprazole, produit le plus prescrit, fait espérer aux gestionnaires des caisses de sérieuses économies. Surtout qu’un certain nombre de molécules très prescrites arrivent dans les tuyaux de la perte de protection du brevet.

Notre rôle ici n’est pas de savoir la pertinence de ses mesures, qui ne sont jamais prises en concertation avec les représentants médicaux et dont les enjeux économiques nous dépassent.

Mais, pour cette molécule, comme pour d’autres, il serait intéressant de savoir combien d’économies elle a induit, en terme de diminution d’interventions chirurgicales, de frais d’hospitalisation, etc.

A-t-elle permis de réduire les coûts hospitaliers dans les spécialités impliquées, de redéployer le personnel vers d’autres activités plus nécessaires ? Tout cela a-t-il été chiffré ?

A vrai dire, on en doute un peu.

Ce qui permet d’affirmer, sans de trop grand risque d’être démentis, que les économies, même les plus nécessaires et les plus logiques, portent toujours sur le même secteur de la Santé, l’ambulatoire.

3 – Dépenses en médicaments : la place des pharmacies hospitalières.

Les derniers chiffres de dépenses pharmaceutiques émanant de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie montrent une forte progression des thérapeutiques délivrées par les pharmacies hospitalières.
Cette information montre bien la difficulté d’imputer à l’un ou l’autre de secteurs un type de dépenses, et authentifie l’importance que représentent les transferts hôpital-ville.
Toutefois, on peut penser que ces médicaments, délivrés par les pharmacies hospitalières, interviennent pour des affections graves, et parmi les buts de la sécurité sociale, il y a la prise en charge les patients les plus atteints, avec toutes les thérapeutiques nécessaires.

4 – Médicaments à prescriptions limitées : gare au contournement des généralistes.

La tendance de mettre sur le marché un certain nombre de médicaments avec des limitations de prescription (soit seulement pour les spécialistes ou avec des formulaires de médicaments d’exception) va entraîner des difficultés dans la prise en charge des patients.
Outre le fait que les rendez-vous chez les spécialistes sont de plus en plus espacés, ces mesures ont tendance soit à présupposer l’incompétence du médecin de famille soit à accroître les difficultés pour limiter les prescriptions.
Il faut savoir ce que l’on veut. Soit un traitement est efficace et son utilisation doit être permise, bien sûr avec un bon usage, soit il est inefficace ou trop dangereux et il ne doit pas être disponible.
Il faut que les responsables n’empiètent pas sur la liberté de prescription par des moyens détournés, qui risquent de diminuer l’accessibilité au meilleur soin.

5 – Permanence de soins : hâtons-nous lentement.

Beaucoup de confrères s’interrogent sur cette subite hâte des caisses de venir prendre en charge financièrement la Permanence des soins.
N’auraient-elles pas la volonté de mettre au goût du jour le vieil adage : Qui paye commande !
Si légalement le passage est quasi-obligé par la convention pour obtenir un prix des différentes fonctions de la Permanence de soins (régulation, effection, niveau de rémunération des actes), il n’en demeure pas moins que cette dernière n’a pas à interférer sur l’organisation, qui rentre dans le cadre d’une mission d’intérêt général, donc pas uniquement pour les seuls assurés sociaux.
Chercherait-on à se rendre incontournable sur ce sujet comme d’autre avant la proche réforme ?
En tout cas, il ne faut pas compter sur nous pour toute tentative de contournement du caractère volontaire de la Permanence des soins.

6 – Si vous cherchez des comptables, pensez au référent !

Le syndicat porteur du médecin référent a sorti le top 10 des actions de ces médecins.

Quitte à faire de la publicité, nous ne résistons pas à vous le donner :

 1 : 98 % sont en secteur 1 ;

 2 : 17 000 € de médicaments en moins en 2002 ;

 3 : premiers prescripteurs de génériques ;

 4 : premiers utilisateurs de la carte vitale et de la dispense d’avance de frais (DAF) ;

 5 : 4 fois moins de dépassements d’honoraires ;

 6 : 6 000 B de moins soit – 5% de biologie ;

 7 : pas d’accroissement du nombre d’actes malgré la DAF ;

 8 : premiers en promotion de santé (dossier sur l’alcool, le tabac, le mal au dos) ;

 9 : premiers en formation continue ;

 10 : leaders en formation permanente des autres généralistes.

Fermons le ban. Il s’agit d’un inventaire à la Prévert, plutôt à l’Arpagon. On voit bien que le seul intérêt est financier et que les chiffres montrent une parfaite compliance au discours des caisses.

Dire que le terme de « déférent » a pu être reproché ! Pourtant la preuve est apportée par les promoteurs eux-mêmes.

Rien dans tout cela qui montrent une quelconque amélioration de la qualité des soins (le fait de coûter moins cher n’a jamais été un critère).

Et le point10 explique bien sûr le retour sur investissement pour le syndicat.
Rien sur la coordination, sur la permanence des soins, bref rien sur un vrai rôle de Santé Publique.

Merci de ces informations qui nous confortent dans notre opposition à tout assujettissement, même emballé dans une pseudo amélioration de la prise en charge.

7 – Séminaire FORMUNOF OGC 2004 :

FORMUNOF vous propose des formations validées, indemnisées 15C/jour soit 600 € par séminaire :

 « Stratégie diabète type 2 » : Juin à PARIS, Septembre à MARSEILLE et les 8 et 9 octobre 2004 au HAVRE

 « Prise en charge risque vasculaire (HTA) » : 11 et 12 juin 2004 à MARSEILLE

 « Handicaps » : 10 et 11 décembre à PARIS

 « Prise en charge patient asthmatique » : 14 et 15 Mai à MARSEILLE

Contact : FORMUNOF 79, rue de Tocqueville 75017 PARIS
Tél. : 01.43.18.88.30 Fax : 01.43.18.88.31
E-mail : formunof@csmf.org

8 – Le site UNOF : www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.

Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

9 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 350 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSU.MED INFO : www.assumed.net

SYNTHESE DES PRODUITS DE LA M.A.C.S.F. en Prévoyance et Assurance-Vie

PREVOYANCE :

Le « Nouveau Plan de Prévoyance » des médecins, et spécifique pour eux, avait été lancé en 1979 par Assu.med, association à but non lucratif, satellite de la C.S.M.F. D’année en année, les C.A. successifs d’Assu.med, avec notre Partenaire, la M.A.C.S.F., ont permis de compléter, au fil des ans le produit initial, de l’adapter aux besoins et demandes de nos sociétaires ; et ce, afin qu’il soit toujours moderne et à la pointe du progrès. Les nouveautés bénéficient automatiquement aux anciens souscripteurs.

Particulièrement complet, il est actuellement ouvert :

 aux étudiants en profession de santé, à partir de la 2ème année (plan minimal),

 aux médecins libéraux avec ½ tarif , les 3 premières années d’installation (P04),

 aux médecins salariés,

 aux médecins hospitaliers (P05) et aux P.A.C..

Il couvre les risques : décès, invalidité (rente et capital), rente éducation des enfants rente conjoint, doublement/triplement en cas d’accident, indemnités journalières (A, B, Frais professionnels), frais médicaux, assistance.

Depuis 2000, il inclut les « accident de la vie ».
Faites le bilan actuel de votre couverture, étudiez vos besoins, demandez un devis (gratuit), comparez et….faites des économies !

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE : ASSURANCE-VIE :

Elle complète, par « capitalisation », la retraite C.A.R.M.F. par « répartition » , obligatoire.

Les « anciens » avaient souscrit au « Livret de Prévoyance », actuellement fermé au nouveau souscripteurs, mais, remplacé par :

Le R.E.S. (Retraite Epargne Santé) en Francs, en euros depuis 2002 : vous versez comme vous voulez, le rapport a été de 6, 35% en 99 -2000–2001 ; pour 2002, il se situe encore à +5,28%, après 2 années de grand marasme boursier ! Vous pouvez retirer des « avances », retirer tout ou partie lors de votre retraite, transmettre, après décès, hors fiscalité. En 99, il était classé 2ème sur 101 produits étudiés. En 2001, il continue à se situer en tête pour le rendement des 15 grands Contrats d’Assurance-Vie passés au crible par la presse financière.

Le R.E.S. « Loi Madelin », à cotisations fiscalement déductibles, sera, lui, servi la retraite venue, en rente . Ouvert, maintenant aux autres professions libérales, il peut, lui-même devenir un Contrat Multi-support :

R.E.S. MEDI-PROFIL-AVENIR : composé de : Sicav médi actions (90%CAC40 et Eurostoxx , 5à10% de FCP à risque), de médi convertible de la zone euro, et de FCP medi court terme, produit sans risque.

Il a 3 profils :

 Dynamique ; (à 45 ans) : profil « tonus » : 70%actions, 20% obligations, 10%en F.

 Equilibré : (50-55ans) :profil « harmonie » 50% id 25à30% id 20à25 en F.

 Sécuritaire : (60ans) : profil « détente » : le poste action tend vers Zéro R.E.S.

Plan Epargne Entreprise : Loi Fabius.
Tél. : 0 810 40 80 20 (No Azur)
www.macsf.fr

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La Dépendance : Contrat SAFIR de l’AG2R

Tél. : 01 43 95 51 37 ; .www.ag2r.com

Dr Guy Kurtzemann

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS
Le Syndicat des Médecins de Famille
79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31

Web : www.unof.org

Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org