1 – Réunions CNAM – Syndicat : un calendrier serré.

Après la réunion du vendredi 9 avril entre la Caisse d’Assurance Maladie, de nouveaux rendez-vous ont été fixés avec deux ordres du jour principaux.
La première réunion aura lieu le 22 avril sur le thème de la permanence des soins en médecine ambulatoire.
Une réunion le 28 avril sur la permanence de soins en établissement (qui concernera les médecins spécialistes mais aussi les généralistes urgentistes d’UPATOU).
Une réunion conclusive est prévue le 12 mai séance plénière.

Faut-il voir dans cet empressement des Caisses le désir de conclure avant la réforme de l’Assurance Maladie ? Nous verrons bien, mais nous serons très susceptibles sur les tenants et les aboutissants et face au désir constant de mettre les médecins de famille sous tutelle.

2 – Permanence de soins : quel cadre légal ?

Le débat de la réunion a porté sur la difficulté de faire rentrer les financements dans un cadre légal.
Si on se réfère au passé, on retrouve des accords avec des signataires qui ne sont pas ceux qui l’inscrivent dans le cadre conventionnel.
L’exemple type est celui du 5 juin 2002 qui a permis l’application des 20 et 30 €.
Et, dans cet accord, on peut dire que le syndicat qui l’a écrit dans la Convention n’était pas pour grand-chose dans l’obtention de la revalorisation.
La différence dans un texte sur la permanence des soins réside dans le danger de rendre l’exercice de cette mission d’intérêt général obligatoire pour le conventionnement.
L’Assurance Maladie n’a pas pour mission d’organiser la permanence de soins, mais elle peut participer à certains financements.
Quand on entend le Directeur de la CNAM affirmer que, pour sa part, il a toujours été contre la notion de volontariat dans la PDS, on a le droit d’être très attentif, même s’il ne s’en est jamais caché.
Voilà une raison supplémentaire de faire preuve de vigilance afin d’éviter de perdre tout le bénéfice d’un combat de deux ans.

3 – Permanence des soins : l’attitude des hospitaliers.


Les hospitaliers et les urgentistes publics montrent le bout de leur nez pour organiser la permanence des soins des libéraux.
On les voit venir de loin avec un désir évident de mettre les libéraux sous tutelle, leur faire faire de sales besognes non régulées et pendant ce temps ramasser les crédits pour leur confort et leurs RTT. Comme d’habitude !

Ça suffit.
Sous un discours œcuménique, on trouve l’éternelle antienne de la pureté du service public face aux méchants libéraux.
Alors qu’aucun d’eux ne serait capable d’exercer la garde de médecine de famille, seul face aux patients dans des situations difficiles.
Il y a un monde d’exercer dans un service hospitalier et entouré de l’aide du personnel, et à prendre sa sacoche en pleine nuit pour aller face à un patient dans des conditions de travail précaire.

C’est pour cela que nous souhaitons la mise en place d’une régulation sur tout le territoire, afin de commencer à mettre à niveau les deux types d’exercice, avec des lieux de réception des patients.
Allons, messieurs hospitaliers et urgentistes, laissez tomber votre appétit médiatique et respectez vos confrères.

4 – Le Contrat de Pratique Professionnelle de la Mutualité Sociale Agricole.

La Mutualité Sociale Agricole a travaillé avec les syndicats signataires sur un C.P.P. pour maintenir les médecins dans l’exercice rural.

Sur des critères démographiques, les médecins bénéficieraient d’une prime de 300€ par jour, dix jours par an afin de pouvoir décrocher de leur activité et se faire remplacer.

Parallèlement, le médecin devrait faire deux jours de formation sur l’exercice rural.

Paradoxal de former les praticiens à ce qu’ils font tous les jours. Cette formation serait-elle d’un retour sur investissement pour les futurs signataires ?

Aider les médecins à décrocher de leur harassant exercice est une bonne idée.

Présenter cela comme un cadeau somptueux, il y a un pas que nous ne franchirons pas.

Il faut quand même voir que les médecins auront, bien sûr, à payer leurs charges sur ce revenu supplémentaire (ce qui rend le financement beaucoup moins attractif) et subiront la contrainte d’une formation.

A n’en pas douter, il faudra s’attendre à des obligations supplémentaires.

A suivre, mais ce C.P.P. est déjà bien ficelé et ne fera pas partie des futures discussions prévues, ce qui, comme d’habitude, montre la qualité de la concertation et le désir des signataires de faire leurs petits arrangements avec les caisses.

5 – Des aides au regroupement en médecine rurale.


Sortie du chapeau au cours de la réunion du 9 avril, une prime au regroupement dans les secteurs ruraux.

Elle avoisinerait 1 500 euros, pendant trois ans.

Outre la surprise d’apprendre que, depuis quelques temps, les signataires font leur petite cuisine avec les caisses, on voit bien qu’une fois de plus, nous sommes dans une vision technocratique de l’exercice libéral.

Comment penser qu’une telle somme permettra de prendre en charge le surcoût de l’exercice de groupe avec les dépenses induites par le personnel et toutes les charges annexes !

6 – Séminaire FORMUNOF OGC 2004 :

FORMUNOF vous propose des formations validées, indemnisées 15C/jour soit 600 € par séminaire :

 « Stratégie diabète type 2 » : Juin à PARIS, Septembre à MARSEILLE et les 8 et 9 octobre 2004 au HAVRE

 « Prise en charge risque vasculaire (HTA) » : 11 et 12 juin 2004 à MARSEILLE

 « Handicaps » : 10 et 11 décembre à PARIS

 « Prise en charge patient asthmatique » : 14 et 15 Mai à MARSEILLE

Contact : FORMUNOF 79, rue de Tocqueville 75017 PARIS

Tél. : 01.43.18.88.30 Fax : 01.43.18.88.31

E-mail : formunof@csmf.org

7 – Le site UNOF : www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 330 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.

Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

10 – ASSU.MED INFO : www.assumed.net

SYNTHESE DES PRODUITS DE LA M.A.C.S.F. en Prévoyance et Assurance-Vie

PREVOYANCE :

Le « Nouveau Plan de Prévoyance » des médecins, et spécifique pour eux, avait été lancé en 1979 par Assu.med, association à but non lucratif, satellite de la C.S.M.F. D’année en année, les C.A. successifs d’Assu.med, avec notre Partenaire, la M.A.C.S.F., ont permis de compléter, au fil des ans le produit initial, de l’adapter aux besoins et demandes de nos sociétaires ; et ce, afin qu’il soit toujours moderne et à la pointe du progrès. Les nouveautés bénéficient automatiquement aux anciens souscripteurs.

Particulièrement complet, il est actuellement ouvert :

 aux étudiants en profession de santé, à partir de la 2ème année (plan minimal),

 aux médecins libéraux avec ½ tarif , les 3 premières années d’installation (P04),

 aux médecins salariés,

 aux médecins hospitaliers (P05) et aux P.A.C..

Il couvre les risques : décès, invalidité (rente et capital), rente éducation des enfants rente conjoint, doublement/triplement en cas d’accident, indemnités journalières (A, B, Frais professionnels), frais médicaux, assistance.

Depuis 2000, il inclut les « accident de la vie ».
Faites le bilan actuel de votre couverture, étudiez vos besoins, demandez un devis (gratuit), comparez et….faites des économies !

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE : ASSURANCE-VIE :

Elle complète, par « capitalisation », la retraite C.A.R.M.F. par « répartition » , obligatoire.

Les « anciens » avaient souscrit au « Livret de Prévoyance », actuellement fermé au nouveau souscripteurs, mais, remplacé par :
Le R.E.S. (Retraite Epargne Santé) en Francs, en euros depuis 2002 : vous versez comme vous voulez, le rapport a été de 6, 35% en 99 -2000–2001 ; pour 2002, il se situe encore à +5,28%, après 2 années de grand marasme boursier ! Vous pouvez retirer des « avances », retirer tout ou partie lors de votre retraite, transmettre, après décès, hors fiscalité. En 99, il était classé 2ème sur 101 produits étudiés. En 2001, il continue à se situer en tête pour le rendement des 15 grands Contrats d’Assurance-Vie passés au crible par la presse financière.

Le R.E.S. « Loi Madelin », à cotisations fiscalement déductibles, sera, lui, servi la retraite venue, en rente . Ouvert, maintenant aux autres professions libérales, il peut, lui-même devenir un Contrat Multi-support :

R.E.S. MEDI-PROFIL-AVENIR : composé de : Sicav médi actions (90%CAC40 et Eurostoxx , 5à10% de FCP à risque), de médi convertible de la zone euro, et de FCP medi court terme, produit sans risque.

Il a 3 profils :

 Dynamique ; (à 45 ans) : profil « tonus » : 70%actions, 20% obligations, 10%en F.

 Equilibré : (50-55ans) :profil « harmonie » 50% id 25à30% id 20à25 en F.

 Sécuritaire : (60ans) : profil « détente » : le poste action tend vers Zéro R.E.S.

Plan Epargne Entreprise : Loi Fabius.

Tél. : 0 810 40 80 20 (No Azur) [www.macsf.fr

 >http://www.macsf.fr/]

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La Dépendance : Contrat SAFIR de l’AG2R

Tél. : 01 43 95 51 37 ; .www.ag2r.com

Dr Guy Kurtzemann

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS
Le Syndicat des Médecins de Famille
79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

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