Pour Michel Ducloux, la loi du 4 mars 2002 traduisait la volonté de la société de faire évoluer la donne entre les médecins et leurs patients et concrétisait « le passage du malade passif au patient actif ». Lors d’une conférence du Medec sur le thème « maturité des patients, une chance pour le système de soins », le président du conseil de l’Ordre des médecins explique que durant les trente dernières années du XXè siècle, le médecin est devenu « plus technicien qu’humaniste. Il oubliait le malade au profit de la maladie ». Parallèlement, le patient est devenu plus au fait des maladies, plus « connaisseur », mieux informé. Du coup, la relation médecin/patient a évolué.