1 – Réforme : la course à l’échalote.

Voilà venu le temps des récriminations et des demandes. Celui où chacun cherche à mettre en avant ses besoins, ses envies, ses conditions.
On voit même certains endosser les revendications des autres. Le C = Cs, demande de l’UNOF depuis le début, est maintenant reprise par un syndicat obnubilé par la mise en place de forfaits.
D’ailleurs, ne pouvant obtenir de majoration à la hauteur de celle du 5 juin 2002, il a cherché une majoration « pédiatrie » pour les généralistes, limitée à trois malheureux actes, et inférieure en valeur à celle des pédiatres. On l’a même habillé du terme «forfait» alors qu’il s’agit d’un strict paiement à l’acte. Forme aboutie de l’hypocrisie dialectique.
Aussi, ces mêmes beaux esprits demandent une réouverture de négociations. On se demande si leur habituel partenaire ne cherche pas à verrouiller la réforme pour ne pas se voir imposer des nouveaux modes de fonctionnement que celle-ci pourrait emmener.
Une nouvelle version de l’alliance objective avec les Caisses d’Assurance Maladie qui ne rapportera rien aux médecins de famille.
Pour rendre la permanence des soins conventionnelle, non-merci !

2 – Permanence de soins : laissons respirer le système.

La permanence des soins semble être réglée dans l’esprit des décideurs.
Comme si de rien n’était, tout le monde se satisfait d’une adhésion à un certain nombre d’items communément énoncés.
Mais, sur le terrain, les difficultés annoncées arrivent.
La pénibilité du travail quotidien des médecins généralistes et la tendance de les utiliser comme de simples supplétifs du système hospitalier désorganisé par les 35 heures entraînent de véritables blocages dans les zones pauvres démographiquement.
Les CODAMUPS, sans moyen autre que les glorieux 50 € pour 12 heures de permanence alloués par les caisses, bloquent au moment de la réalisation des projets.
Il faut redire que, sans une réelle volonté financière incitative pour faire vivre le volontariat, le système ira dans le mur.
Tous les recours seront bons pour éviter de mettre en danger les médecins de famille.

3 – Formation Médicale Continue : une nouvelle chance.

Les différents Conseils de formation médicale sont maintenant en place.
Le travail pour emmener la reconnaissance de l’investissement des médecins dans ce devoir déontologique peut donc commencer.
La volonté des pouvoirs publics d’accompagner cette démarche est réelle.
Elle risque une fois de plus de buter sur le financement.
On ne peut pas à la fois récriminer contre l’investissement des laboratoires pharmaceutiques dans l’information des médecins, et ne pas donner les moyens à une alternative crédible.
Une clarification des diverses ressources de financement doit rapidement permettre un vrai effort pour transformer l’essai de la formation.
La réforme devra aussi envisager le devenir de la formation continue conventionnelle qui n’est autre qu’une formation de caisse dont on a du mal à voir la persistance dans le nouveau système.


4 – Démographie médicale : on réfléchit toujours … et on agit peu.

Les difficultés démographiques toucheront, et plus rapidement que communément pensé, toutes les professions médicales. On voit les difficultés pour ce qui concerne les ophtalmologues, et celles qui s’annoncent chez les chirurgiens, les gynécologues accoucheurs, et autres anesthésistes.
Pour notre profession, la crise démographique territoriale est là.
Au lieu de rechercher immédiatement des solutions fortement incitatives pour les médecins en place et pour ceux qui pourraient être attirés par une installation aidée, on parle de mesures plus autoritaires.
Un moyen sûr de détourner des études médicales les lycéens les plus brillants.
Comment peut-on à la fois encourager à une formation de haut niveau et à la sortie ne pas donner les ressources à ce besoin légitime de qualité ?

5 – Evaluation des pratiques médicales : une ambition des Unions Régionales

Les Unions Régionales de Médecins Libéraux et l’ANAES ont l’ambition de booster l’évaluation des pratiques médicales.
Cette ambition repose sur un triple financement : ANAES, URML et FAQSV.
Ce dernier financement nous parait pour le moins douteux.
En effet, il n’est nullement pérenne et émane des Caisses d’Assurance Maladie.
Il s’agit là d’une part d’une fragilité et d’une dépendance vis-à-vis des Caisses qui risque de dénaturer ce challenge professionnel.
L’évaluation doit rester une affaire strictement professionnelle, menée par des pairs et permettre à la sortie une revalorisation des médecins impliqués dans cette démarche.
De même, tant que les possibilités ne sont pas données à tous les médecins d’accéder à cette démarche, il faut éviter d’afficher des disparités entre praticiens.
Il s’agit donc au départ d’un engagement professionnel collectif avant d’être individuel.
L’articulation avec la Formation Médicale Continue, indispensable, devra être le package de la démarche qualité.

6 – Nomenclature des actes : une vision d’avenir

En participant activement au Comité de Pilotage de la Nomenclature des actes médicaux, nous recherchons une vraie revalorisation de la médecine de famille en permettant la mise en évidence de la charge de travail des consultations de médecine générale.
De même, l’affichage de la transversalité avec les spécialités cliniques permettra la reconnaissance des spécificités et des similitudes des différentes spécialités.
Notre ambition ne se limite pas à obtenir une consultation de premier niveau à 25 € en 2007 mais, bien avant, une rémunération dépendant de la complexité et de la diversité des actes de médecine générale.
La reconnaissance définitive de notre profession ne peut passer que par cette réforme fondamentale.
Voilà bien une réforme structurelle de démarche qualité et de revalorisation de la mission du médecin de famille.

7 – Séminaire FORMUNOF OGC 2004 :

FORMUNOF vous propose des formations validées, indemnisées 15C/jour soit 600 € par séminaire :

 “Régulation des appels” les 27 et 28 Février 2004 à RENNES

 « Stratégie diabète type 2 » : Avril 2004 à MARSEILLE et les 8 et 9 octobre 2004 au HAVRE


 « Prise en charge risque vasculaire » : 2 et 3 avril 2004 à MARSEILLE


 « Handicaps » : 10 et 11 décembre à PARIS

Contact : FORMUNOF 79, rue de Tocqueville 75017 PARIS

Tél. : 01.43.18.88.30 Fax : 01.43.18.88.31

E-mail : formunof@csmf.org

8 – Le site UNOF : www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

9 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 300 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSU.MED INFO : www.assumed.net

SYNTHESE DES PRODUITS DE LA M.A.C.S.F. en PREVOYANCE ET ASSURANCE-VIE



PREVOYANCE :
Le « Nouveau Plan de Prévoyance » des médecins, et spécifique pour eux, avait été lancé en 1979 par Assu.med, association à but non lucratif, satellite de la C.S.M.F. D’année en année, les C.A. successifs d’Assu.med, avec notre Partenaire, la M.A.C.S.F., ont permis de compléter, au fil des ans le produit initial, de l’adapter aux besoins et demandes de nos sociétaires ; et ce, afin qu’il soit toujours moderne et à la pointe du progrès. Les nouveautés bénéficient automatiquement aux anciens souscripteurs.

Particulièrement complet, il est actuellement ouvert :

 aux étudiants en profession de santé, à partir de la 2ème année (plan minimal),

 aux médecins libéraux avec ½ tarif , les 3 premières années d’installation (P04),

 aux médecins salariés,

 aux médecins hospitaliers (P05) et aux P.A.C..

Il couvre les risques : décès, invalidité (rente et capital), rente éducation des enfants rente conjoint, doublement/triplement en cas d’accident, indemnités journalières (A, B, Frais professionnels), frais médicaux, assistance.

Depuis 2000, il inclut les « accident de la vie ».
Faites le bilan actuel de votre couverture, étudiez vos besoins, demandez un devis (gratuit), comparez et….faites des économies !

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE : ASSURANCE-VIE :
Elle complète, par « capitalisation », la retraite C.A.R.M.F. par « répartition » , obligatoire.
Les « anciens » avaient souscrit au « Livret de Prévoyance », actuellement fermé au nouveau souscripteurs, mais, remplacé par :

Le R.E.S. (Retraite Epargne Santé) en Francs, en euros depuis 2002 : vous versez comme vous voulez, le rapport a été de 6, 35% en 99 -2000–2001 ; pour 2002, il se situe encore à +5,28%, après 2 années de grand marasme boursier ! Vous pouvez retirer des « avances », retirer tout ou partie lors de votre retraite, transmettre, après décès, hors fiscalité. En 99, il était classé 2ème sur 101 produits étudiés. En 2001, il continue à se situer en tête pour le rendement des 15 grands Contrats d’Assurance-Vie passés au crible par la presse financière.

Le R.E.S. « Loi Madelin », à cotisations fiscalement déductibles, sera, lui, servi la retraite venue, en rente . Ouvert, maintenant aux autres professions libérales, il peut, lui-même devenir un Contrat Multi-support :

R.E.S. MEDI-PROFIL-AVENIR : composé de : Sicav médi actions (90%CAC40 et Eurostoxx , 5à10% de FCP à risque), de médi convertible de la zone euro, et de FCP medi court terme, produit sans risque. Il a 3 profils :

 Dynamique ; (à 45 ans) : profil « tonus » : 70%actions, 20% obligations, 10%en F.

 Equilibré : (50-55ans) :profil « harmonie » 50% id 25à30% id 20à25 en F.

 Sécuritaire : (60ans) : profil « détente » : le poste action tend vers Zéro R.E.S.
Plan Epargne Entreprise : Loi Fabius.
Tél. : 0 810 40 80 20 (No Azur)

www.macsf.fr

********

La Dépendance : Contrat SAFIR de l’AG2R Tél. : 01 43 95 51 37 ; .www.ag2r.com
Dr Guy Kurtzemann

**********

UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille
79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31

Web : www.unof.org

Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org