Il y a ceux qui sont sanctionnés par les caisses d’assurance maladie et ceux « qui prennent le maquis ». La chose dure depuis des mois mais la nouveauté, c’est que, de plus en plus, les médecins n’appréhendent plus le fait d’être déconventionnés. Ainsi en est-il de Jean-Paul Camou, anesthésiste-réanimateur à la clinique générale de Valence et porte-parole de la coordination nationale des médecins spécialistes. Déconventionné à partir du 1er mai prochain, en même temps qu’un autre anesthésiste et qu’un obstétricien exerçant dans le même établissement que lui, il affirme, dans une interview accordée à Egora, que c’est pour lui « l’éclatante démonstration que les caisses sont désarmées : cela ne nous fait ni chaud ni froid » .