L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins Généralistes, s’étonne de la manière dont on cherche à culpabiliser une fois de plus la médecine de famille face aux trois épidémies actuelles.

Une politique trentenaire du tout hôpital a déstabilisé les relations entre la ville et le secteur hospitalier pour la prise en charge de la permanence de soins.

Les problèmes représentés par la permanence de soins de la médecine libérale ont été étudiés par la Commission du Sénateur Honoraire DESCOURS, et ont abouti à des décisions consensuelles.

Depuis lors, l’UNOF n’a cessé de demander le passage de la théorie à la pratique. Cela nécessite la mise à disposition d’un certain nombre de moyens qui, pour l’instant, sont restés lettre morte.

Les médecins de famille, dont les heures d’ouverture des cabinets (en moyenne soixante heures par semaine) représentent déjà une réponse importante aux besoins de la population, ne sauraient tolérer une nouvelle atteinte de leur condition d’exercice déjà pénible.

Une vraie coordination entre la ville et l’hôpital et la prise de conscience par les patients de la nécessité d’une approche responsable de l’accès aux soins permettront d’éviter ces crises rémanentes.

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