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Canicule : Jean-François Mattéi “ne cherche pas d’excuse”, il “montre les faits”

Les individus ne sont pas en cause, ce sont les structures qu’il faut revoir. Entendu par la commission parlementaire sur la canicule, Jean-François Mattéi a tâché de défendre bec et ongles son cabinet qui n’a, selon lui, dysfonctionné à aucun moment, contrairement aux services administratifs dont le rôle est d’alerter le ministère. Renouvelant devant les députés sa confiance en Anne Bolot-Gittler, le ministre de la Santé a considéré que la canicule du mois d’août était en fait “une catastrophe naturelle doublée d’une crise structurelle”. Et, s’il souligne que “la France est le seul pays à chercher un responsable”, il convient qu’il n’y a pas eu d’anticipation, que notre système d’alerte n’a pas fonctionné. Et pour cause : “les phénomènes climatiques n’étaient pas sous surveillance”.