A la présidence de SOS médecins depuis cinq ans, Frédéric Bastian a choisi de laisser sa place d’ici la fin de la semaine. « Il faut laisser la place aux jeunes », justifie-t-il. Il explique être parvenu à « maintenir l’organisation de la fédération autour d’un cahier des charges, ce qui n’était pas gagné d’avance » et se félicite de la reconnaissance institutionnelle de SOS médecins. En effet, raconte-t-il, « pendant des années, nous étions considérés comme des empêcheurs de tourner en rond. Aujourd’hui, on nous reçoit sans difficulté ». Et d’ajouter avec satisfaction que l’on a même tenu compte d’eux lors du décret du 15 septembre dernier relatif à la permanence des soins.