Mardi 30 septembre dernier, le docteur Frédéric Chaussoy annonçait aux médias qu’il avait débranché lui-même le respirateur artificiel qui maintenait Vincent Humbert en vie, après que sa mère lui eut administré des substances potentiellement létales, de nature à le plonger dans un coma profond, entraînant ainsi sa mort. Le médecin a expliqué son acte en indiquant qu’il était le fruit d’une décision collective de « limiter les thérapeutiques actives, compte tenu du tableau clinique, de l’évolution et des souhaits exprimés par le patient lui-même, à diverses reprises ». Le docteur Chaussoy a pratiqué un acte d’euthanasie et en l’état actuel du droit, quelles qu’aient été ses motivations, il a commis une infraction pénale de nature à engager sa responsabilité et à encourir une condamnation pénale.