1 – Permanence des soins : Communiqué de l’UNOF du 16/09/2003
L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins Généralistes, prend acte des deux Décrets concernant l’Article 77 du Code de Déontologie médicale et l’organisation de la Permanence des soins en médecine ambulatoire.
L’UNOF-CSMF se réjouit que ces deux Décrets reprennent la philosophie exprimée par elle lors des travaux de la Commission du Sénateur-Honoraire Charles DESCOURS, et organise la permanence des soins sur la base du volontariat.
L’UNOF-CSMF considère que ce premier pas dans la bonne direction devra être complété par des moyens suffisants permettant de financer la régulation libérale et la logistique de la Permanence des soins.
L’UNOF-CSMF souhaite que, sur le terrain, les collectivités locales s’impliquent au côté des autres partenaires de la Santé et de la Solidarité dans cette mission d’intérêt public.
L’UNOF-CSMF reste en attente de l’arrêté fixant le cahier des charges concernant ces conditions d’organisation départementale.
Dr Michel COMBIER – Président
2 – Permanence des soins : voilà le Décret !
Après un an de discussions, la Permanence des soins revient sur le devant de l’actualité avec la mise en musique de la Commission DESCOURS par les Décrets d’organisation.
L’Article 77 reste l’affirmation de la Permanence des soins comme faisant devoir au médecin de participer à la Permanence des soins, en fonction des textes en vigueur. Cette partie de la déontologie ne s’applique pas qu’aux médecins libéraux.
D’un point de vue technique, l’organisation de la Permanence des soins en médecine ambulatoire se fera sur le modèle du volontariat.
Pour ce qui concerne les découpages des secteurs, la profession dans sa diversité donnera son avis.
Ce n’est seulement qu’en bout de course, en cas d’échec des différents recours au volontariat que le préfet aura la possibilité de réquisition.
Mais, tout au long du processus, les disparités locales, les difficultés démographiques seront analysées et misent en exergue.
Même si l’application sur le terrain est l’aune de la qualité du texte, la revendication légitime de la profession de voir la Permanence des soins ramenée à une dimension humaine et supportable en sera le meilleur critère.
3 – Permanence des soins : il faudra des moyens
La qualité de vie des médecins, dans le cadre de la Permanence des soins, dépendra des moyens alloués par les différentes institutions.
Pour nous, l’Assurance Maladie ne doit pas être la seule pourvoyeuse de fonds (d’autant plus que les financements « Fond d’Aide à la Qualité des Soins de ville » attribués à cette fonction ne sont pas pérennes).
L’Etat, les collectivités locales doivent participer au financement de ce service.
Notre demande repose sur la régulation libérale pour éviter un contact direct entre le médecin et le patient dans le cadre de la Permanence des soins afin que le médecin ne se retrouve pas en difficulté et avec une obligation de déplacement pour des appels véniels.
Cette demande est actée dans le Décret, sans précision pour le financement.
Les différents cadres de la garde (cabinets des médecins, maisons de garde, locaux d’hôpital local) dépendront des desiderata des confrères, des possibilités démographiques, des difficultés locales, des investissements des autorités.
Tout cela ne se fera pas à euros constants, et nécessitera un investissement de chacun et une compréhension des collectivités territoriales, des services publics de Permanence de soins, des organismes étatiques en charge de la Santé et de la Solidarité aux niveaux départemental et régional.
Le cahier des charges organisationnel doit être précisé dans un Arrêté à paraître dans une quinzaine de jours.
Un chantier encore à bâtir. De la compréhension des tutelles dépendra la réussite.
L’UNOF est fière d’avoir permis, par son action de l’an passé, de remettre tout ce système à plat et à redonner la main aux médecins libéraux dans l’organisation de leur qualité de travail.
4 – Enquête IGAS sur la permanence des soins pendant la canicule : vraiment utile ?
Diligenter une enquête pour connaître les carences des médecins libéraux dans la garde pendant la canicule ne relève peut-être pas de la meilleure des mesures apaisantes dans le contexte actuel.
La recherche de carences ne peut uniquement reposer sur des critères numériques.
Le temps de travail des médecins libéraux permet de couvrir des horaires bien plus importants que ceux habituellement couverts par les autres services sociaux.
Dans un période où les médecins de famille demandent de justes garanties sur la qualité de leur exercice professionnel, et particulièrement dans la garde, il ne paraissait pas indispensable de remettre de l’huile sur le feu.
5 – A.S.V. : le retour à la réalité du Docteur MAUDRUX.
Dans une interview au « Quotidien du Médecin » en date du 12/09/2003, le Docteur MAUDRUX, Président de la CARMF, ne parle plus de son dada qui est (était ?) la suppression de l’A.S.V..
Il en profite pour se servir de son titre de Président de la CARMF pour dénigrer les syndicats.
Drôle d’attitude pour un représentant de toute la profession, à la limite du scandaleux.
La gestion de la Retraite doit être un exercice de consensus et non de division.
Il se place sur notre position qui repose sur l’équité entre les différentes générations, et qui va permettre de sauver un système qui est un dû pour l’ensemble des médecins conventionnés.
En effet, on ne peut rayer d’un coup de plume un système qui repose sur le contrat conventionnel et qui représente une part très importante de la retraite des médecins.
Il faut que chacun prenne ses responsabilités dans son champ de compétence.
L’A.S.V. étant du domaine conventionnel, il dépend de la négociation conventionnelle, et donc des syndicats.
La Loi FILLON doit s’appliquer aussi au médecin. Le Ministère semble vouloir avancer sur ce sujet, il faut en profiter pour appliquer les mesures équitables nécessaires, et non de détruire tout le système.
Le travail actuel doit permettre de replacer notre situation sur la Retraite dans la légalité, sans prendre des mesures qui pénaliserait les médecins de Secteur 1.
6 – De la canicule et des responsabilités.
La catastrophe de la canicule, avec son nombre de victimes, pose de nombreuses questions.
La disparité des situations ne rentre pas dans le moule d’une explication unique.
La seule unité semble résider dans l’âge avancé des patients décédés.
Faut-il, face à cette diversité, jeter l’opprobre sur les uns ou sur les autres ?
Des médecins libéraux au Ministre, des Urgentistes aux familles, la culpabilisation a fleuri tout au long des articles de presse et des journaux audio-visuels, toujours prompts à se déculpabiliser sur le dos des autres.
Un même effet produit par plusieurs causes montre bien le caractère imprévisible de la crise et la difficulté dans une société de plus en plus individualiste de mettre en œuvre la Solidarité. Pas celle qui passe par l’impôt, les prélèvements ou la quête, pas celle déléguée, mais celle de la proximité et du temps donné.
Certains départements, estimant la crise à son juste niveau, ont mobilisé avec succès, et sur la base du volontariat, famille, infirmières, médecins, travailleurs et services sociaux. Devant cette prise de conscience, tous ont répondu présents.
Notre exercice nous apprend chaque jour que la personne âgée demande des soins constants et pas uniquement médicaux.
S’occuper de ses anciens fait partie de la cohésion sociale.
Pas uniquement quand il fait chaud ou froid, mais tout au long de l’année, avec compétence et respect.
Docteur Michel COMBIER – Président.
7 – Ça tchatche sur www.unof.org :
Le site de l’UNOF se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.
8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !
Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.
9 – Séminaires FORMUNOF :
Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : FORMUNOF vous propose des formations sur la « Régulation libérale des appels » :
20 et 21 septembre 2003 à Charleville-Mézières
15 et 16 novembre 2003 à Périgueux.
Programme et bulletin d’inscription sur simple demande au 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org
10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères
Vous êtes plus de 6 250 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.
11 – ASSU.MED INFO : www.assumed.net
Le « NOUVEAU PLAN DE PREVOYANCE » des Médecins libéraux, salariés ou à activité mixte :
maintient votre niveau de vie en cas d’arrêt de travail pour maladie ou accident : indemnités journalières,
conserve votre indépendance financière en cas d’invalidité professionnelle : rente d’invalidité,
facilite votre éventuelle reconversion : capital perte de profession,
propose une garantie Assistance, notamment pour la garde de vos enfants,
préserve l’avenir de votre famille en cas de décès :
— capital doublé en cas d’accident ou d’attentat,
— triplé en cas d’accident de circulation,
— rente annuelle d’éducation pour les enfants,
il comporte : les remboursements des dépenses de santé : ticket modérateur
— forfait hospitalier, chambre particulière
— prothèses, orthodontie, orthoptie, optique,
mais aussi : aide à domicile, frais médicaux à l’étranger, rapatriement en cas de décès.
Ajoutez un tarif spécial « jeunes » : moins 50% avant 35 ans
— une modulation possible du Plan, dans le temps,
* un échelonnement des cotisations (prélèvement automatique),
— une exonération des cotisations en cas d’invalidité professionnelle,
— des prestations versées non imposables, et hors droits de succession,
— des cotisations déductibles, dans la version fiscale « Loi Madelin ».
Remarque : des Plans similaires spécifiques existent pour les autres professions de Santé.
RETRAITE COMPLEMENTAIRE PAR CAPITALISATION
C’est l’assurance Vie, dont le type même est le R.E.S, (Retraite Epargne Santé) ; l’un des tout premier produit du marché, reconnu par la presse professionnelle et financière.
RENSEIGNEMENTS ET CONTRATS : dans les 73 DELEGATIONS REGIONALES DU GROUPE MEDI-ASSURANCES
(M.A.V.P.S. – M.A.C.S.F. – MEDI FINANCES)
Pour Paris : Tél. : 01.40.68.80.10.
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LA DEPENDANCE :
Il s’agit du CONTRAT SAFIR (Sécurité, Autonomie Financière des Retraités), délivré par l’A.G.2R.
Téléphone : 01.43.95.50.61.
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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS
Le Syndicat des Médecins de Famille
79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS
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