L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins Généralistes, trouve regrettable la mise en cause des médecins libéraux sur les conséquences de la canicule.

Soit disant basée sur de nombreux témoignages dont on ne connaît ni le nombre, ni la teneur, ni les circonstances, ni les conséquences, cette appréciation floue montre bien la difficulté, pour les uns et pour les autres, d’assumer un phénomène exceptionnel.

Les systèmes d’alertes particulièrement déficients pour faire prendre conscience de l’ampleur des événements s’exonèrent rapidement sur l’absence de mobilisation familiale, sociale et médicale.

Tout au long de l’année, les médecins de famille permettent le maintien de personnes à domicile (350.000 à 500.000 au-delà de 70 ans), en effectuant des horaires de l’ordre de 60 heures par semaine.

Ils sont aidés en cela par les professionnels para-médicaux libéraux (infirmières, masseurs-kinésithérapeutes, aides soignantes), sociaux (aides de vie à domicile, aides-ménagère etc.) et par leurs confrères médecins spécialistes de proximité ou de plateau technique.

Tout ce maillage du territoire a aussi bien fonctionné pendant la canicule que tout au long de l’année.

L’amélioration du système est toujours possible mais demande des moyens financiers et structurels qui vont à l’encontre de leur réduction voulue depuis des années par les financeurs, réductions qui portaient essentiellement sur la médecine ambulatoire.

L’UNOF-CSMF souhaite que rapidement soient mises en place les structures d’alertes utiles à prévenir de tels évènements, qui s’appuieraient sur toutes les composantes de la chaîne de soins, et en premier celle des professionnels libéraux de proximité.

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Docteur Michel COMBIER

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