1 – Les médecins : tous coupables

L’Assurance Maladie (son Président, son Directeur et le Médecin Conseil National) a fait une conférence de presse où elle a affirmé que les médecins n’avaient pas une culture de la qualité.
L’attaque concerne autant les hospitaliers que les libéraux, pour faire bonne mesure.
Voilà une attitude qui va rendre encore plus populaire auprès des médecins le contrôle médical.
Une phrase entre autre, dans ce florilège, émanant du Directeur de la Caisse : « tout ne va pas mal bien sûr mais tout ne va pas bien non plus ».
Et oui c’est comme le déficit : tout ne va pas bien, bien sûr, mais tout n’est jamais allé aussi mal.
Pas d’autre commentaire quand les donneurs de leçons sont impuissants dans leur champ de compétence.
Tout ce qui est excessif devient par trop dérisoire.

2 – Les rendez-vous de la rentrée

La rentrée sera chaude dans le domaine médico-social.
Avec un déficit abyssal, la réforme de l’Assurance Maladie s’avèrera bien plus compliquée qu’en période de vaches grasses (y en a-t-il jamais eu ?).
A partir de là, la poursuite d’une politique qui pénaliserait seulement les médecins déclancherait des réactions en série dont aucune structure ne pourrait empêcher le caractère délétère sur l’offre de soins.
Depuis un an, nous voyons que s’éloignent les effets des mesures déjà prises et que l’absence de nouvelles perspectives réanime le sentiment de colère des médecins de famille.
La lenteur de la résolution des problèmes de la permanence de soins ajoute un facteur supplémentaire à l’exacerbation de cette incompréhension.
Le désir de mettre sous tutelle les libéraux dans des maisons de garde formatées par les caisses d’Assurance Maladie sans financement pérenne procède de l’habituel comportement du président de la caisse d’Assurance Maladie, si éloigné des réalités professionnelles.
Ce mélange des genres entre ce qui relève de l’Etat et de la Sécurité Sociale n’augure pas d’une réforme profonde, si nécessaire.
Cela ressemble plus à un replâtrage en attendant ces jours meilleurs qui n’arrivent jamais.

3 – Qui Acbus boira !

Nous avons toujours considéré que les Acbus (accords – collectifs- de bon usage des soins) étaient une des méthodes de la maîtrise médicalisée.
Celui pour la visite a été un exemple d’école qui a permis, avec une responsabilisation du patient, de réformer l’approche des soins ambulatoires dans l’esprit de la population et de coller à la modification de l’exercice souhaité par les médecins de famille.
Aidée par son habituel supplétif, la Caisse d’Assurance Maladie, qui n’a rien compris au film dont elle essaye désespérément d’écrire l’incompréhensible scénario, a proposé une réunion aux syndicats médicaux représentatifs.
Comme si de rien n’était, en faisant référence à l’Accord du 10 janvier pour lequel elle a changé d’attitude et de lecture en cours de négociation.
Les quatre thèmes choisis (la prescription des dosages thyroïdiens, des transports en ambulance, des psychotropes et la poly-médicamentation des personnes âgées) sont traités sous l’abord purement comptable et ne portent dans leur expression ni réelle médicalisation ni responsabilisation de tous les acteurs, y compris le patient.
Merveilleux exemple du technocratisme du service médical de l’Assurance Maladie, dont le moins que l’on puisse dire, possède une vision très incertaine de l’exercice médical quotidien.

4 – « Mercredi de Santé libérée » : le quatrième du nom.

Les « mercredis de Santé libérée » doivent progressivement prendre leur place dans l’exercice médical.
Certains syndicats départementaux souhaitent que ce soit le samedi matin qui bénéficie de cette possibilité. Pourquoi pas ?
Et pourquoi pas le mercredi et le samedi, si le patient en est informé et possède d’autres plages horaires ?
La prise en charge des urgences et des patients en CMU ne rentre bien sûr pas dans ce cadre où le tact et la mesure doivent être la règle.
Nous faisons confiance aux médecins pour faire preuve de maturité comme l’an passé pour obtenir cet espace de liberté, que les patients acceptent souvent avec intelligence.

5 – Observatoire de la Démographie des Professions de Santé.

Le Ministre de la Santé a nommé un Observatoire National de la Démographie des Professions de Santé.
Présidé par le Professeur Yvon BERLAND, dont le travail précédent sur la démographie des professions de Santé avait été salué par les organisations représentatives, il comporte une quinzaine de membres dont trois représentants des Ordres (médecins, pharmaciens, dentistes), une représentante du Centre National des Professionnels de Santé, une infirmière, un interne en médecine générale, une représentante des organisations de patients, des experts en santé, et le Directeur Général de la Santé, celui de l’hospitalisation, celui de la Sécurité Sociale, et le directeur des statistiques, un représentant des caisses (la Mutualité Sociale Agricole).
On est loin du machin précédent de 83 membres qui n’a d’ailleurs jamais fonctionné.
Nous jugerons sur pièce les propositions.

6 – Elections au CNPS, le Président REGNAULT reconduit.

Le nouveau Bureau du Centre National des Professions de Santé a été élu jeudi dernier.
Le nouveau Président se succède à lui-même faisant l’unanimité sur son nom. Félicitations.
Le CNPS a rappelé ses principales orientations pour une modernisation du système de Santé et de protection sociale, avec deux demandes fortes : la poursuite du travail de la Conférence Nationale de Santé pour éclairer le Parlement en terme de priorités de Santé Publique, et la mise en place d’un conseil des politiques conventionnelles regroupant professionnels, Assurance Maladie obligatoire et complémentaire, pour définir les contours du panier de soins.
Le Docteur Michel CHASSANG, Président de la CSMF, a été réélu Vice-président. Nous le félicitons et sommes sûrs qu’il portera avec son ardeur caractéristique le message des médecins libéraux dans cet organisme.

7 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Séminaires FORMUNOF :

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 200 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSUMED en 2003 : www.assumed.net

ASSURANCES COMPLEMENTAIRES :
« PLANS de PREVOYANCE » spécifiques des Etudiants en Professions de Santé, des Médecins, P04 et PO5, libéraux, hospitaliers et salariés ; et des autres Professions de Santé.

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE :
Retraite par capitalisation, pour les Professions de Santé, en €uros, en multi-supports ;
Produits « Madelin », pour toute les Professions Libérales.

Partenaire : M A C S F tél. : 0 810 40 80 20 ; www macsf.fr
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DEPENDANCE :
Contrat de groupe SAFIR , pour les Professions Libérales : de Santé , Juridiques et Techniques .

Partenaire : A G 2 R : tél. : 01 43 95 51 37 ; www ag2r.com

Dr Guy KURTZEMANN : guy.kurtzemann@evhr.net

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

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