Pour la troisième semaine consécutive, les médecins libéraux étaient conviés ce jour à participer au « mercredi des DE ». Pour Jean-François Rey, président de l’U.ME.SPE., « 15 à 20 % des médecins spécialistes sont entrés dans la politique du désespoir en se déconventionnant. Les autres sont un peu apathiques, le nez dans le guidon. Avec les journées de santé libérée, nous leur offrons un espace de liberté tarifaire ». En effet, l’U.ME.SPE., la CSMF, le SML et Alliance préfèrent recourir aux dépassements d’honoraires plutôt que d’entrer dans le schéma du déconventionnement, même s’ils comprennent l’état d’esprit des médecins qui en arrivent à cet extrême. En effet, considère-t-on à l’U.ME.SPE., « le déconventionnement n’est pas une réponse aux problèmes économiques des médecins. En revanche, c’est une réponse au harcèlement des caisses ».