1 – 5 juin 2002 – 5 juin 2003 : un an déjà !

Et oui un an déjà et rien à l’horizon, voilà la réalité d’aujourd’hui.
Face au désarroi des médecins on revalorise … le forfait thermal. Mettre sur le même plan les avancées obtenues à l’arraché l’an dernier et les peccadilles de cette année, ça a un goût de 18,50. Même pas celui du Canada dry.
Il faut dire que ceux qui signent aujourd’hui ne sont pas pour grand chose sur les avancées de l’an passé. Par contre, comme donneurs de leçons, ils persistent dans leur approche sectaire de la profession.

Les prochaines mesures pour la médecine de famille seront toujours les mêmes avec l’équipe en place : forfaits et autre capitation.

Pas d’illusion : rien sur le vrai coût de la pratique et sur l’amélioration de la prise en charge du service rendu, à moins de considérer que 50 € pour 12 heures d’astreinte fut une avancée extraordinaire.

2 – La Caisse au pays des merveilles : joyeux non anniversaire !

Cette date fatidique du 5 juin représente surtout la chronique d’un échec de la CNAM-TS.
Mettre les généralistes dans la rue, ne jamais contractualiser avec les spécialistes et continuer ces petites affaires avec un syndicat minoritaire de généralistes, vous parlez d’une ambition et d’un bilan pour une structure qui représente un budget identique à celui de l’état.
Des résultats catastrophiques que l’on ne peut plus mettre sur le dos des médecins, une incurie complète dans l’approche du panier de soins, une méconnaissance de la réalité quotidienne de la demande de soins, tous les ingrédients de l’échec sont réunis.
La Caisse est vraiment le maillon faible de la négociation.
Alors, joyeux non anniversaire !

3 – Réapprendre la liberté le 11 juin 2003

Voilà une date qui va faire du bien à ceux qui n’osent pas encore prendre le temps de souffler dans leur exercice quotidien.
Certes, chacun de nous, tous les jours, exerce de manière compétente et offre une prestation de qualité.
Cet espace connu peut devenir une journée pour essayer d’adopter un autre rythme (consultations sur rendez-vous, éducation du patient, certificats en tout genre, par exemple) et pour faire comprendre au patient que la prestation redevient progressivement sous évaluée par rapport aux différents services.
La médecine de famille qui va accéder aux mêmes statuts que la médecine spécialisée doit s’organiser si elle ne veut pas être sous-évaluée et tomber rapidement dans la capitation.
Une réponse pertinente aux demandes de soins doit être mise en valeur afin que nous obtenions la juste reconnaissance de nos mérites.

4 – Et ce n’est qu’un début

L’avenir de cet espace de liberté dépendra de la volonté de chaque médecin de se faire respecter pour ce qu’il est.
La mise en place d’une partie de notre activité, visible et acceptée, et non faite à la tête du client comme le disent les caisses, en espace de liberté, permettra d’offrir une vision libérale de la médecine de proximité.
Le désir de ne plus être pieds et mains liés avec les caisses est aussi un des intérêts de ces journées, où tout doit être fait avec tact et mesure et, évidemment, hors urgence.
D’autres dates seront trouvées et pourquoi pas le samedi matin ? Quoi de plus légitime après une semaine harassante de travail !

5 – Mettre en évidence les ambiguïtés des caisses

Pour ceux qui sont peut-être frileux pour prendre le D.E., une petite réflexion basée sur les faits.
Lorsque qu’un médecin prescrit un contraceptif oral, il prescrit dans 80% des cas un produit non remboursé d’une valeur de l’ordre de 15 € par mois.
Pour un examen annuel, la caisse se contente de rembourser 20 € ou 23 € suivant que le médecin ayant effectué l’acte soit généraliste ou spécialiste.
L’injustice est évidente et les grands discours sur l’importance de la contraception dans la prévention de l’IVG tombent à l’eau face au principe de réalité.
On ne veut pas prendre en charge la globalité de la prestation, mais on est prêt à culpabiliser les professionnels s’ils s’avisaient de prendre un D.E..
Cet exemple peut être répété pour les sevrages tabagiques et autres thérapeutiques de la surcharge pondérale ou des troubles de l’érection.
En fin de compte, on rembourse que ce qui n’est pas cher : c’est à dire les consultations médicales !
La liberté existant pour les uns et non pour les autres, pourquoi se poser des questions quand on possède l’outil de la liberté ? Le tact et la mesure permettront d’être franchement au-dessous des valeurs représentées par tous les produits, eux non remboursés et achetés.

6 – Un logo hors de prix

La CNAM qui, du fait de son monopole n’a aucun besoin de se vendre, a décidé de changer son logo.
Peut-être a-t-elle besoin de se rendre populaire ?
En tout, la dépense pour cette revalorisation évidente de la qualité des soins serait de l’ordre de 20 millions d’euros.
Petit Larousse illustré : logomachie : assemblage de mots creux dans un discours, dans un raisonnement. Cela ne vous évoque rien.
Voilà à quoi servent les cotisations des chers assurés que les dirigeants de la Caisse sont sensés utiliser au mieux. Ah, vertu quand tu nous tiens !

7 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaitre votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Séminaires FORMUNOF :

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 200 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSUMED en 2003 : www.assumed.net

ASSURANCES COMPLEMENTAIRES :
« PLANS de PREVOYANCE » spécifiques des Etudiants en Professions de Santé, des Médecins, P04 et PO5, libéraux, hospitaliers et salariés ; et des autres Professions de Santé.

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE :
Retraite par capitalisation, pour les Professions de Santé, en €uros, en multi-supports ;
Produits « Madelin », pour toute les Professions Libérales.

Partenaire : M A C S F tél. : 0 810 40 80 20 ; www macsf.fr

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DEPENDANCE :
Contrat de groupe SAFIR , pour les Professions Libérales : de Santé , Juridiques et Techniques .

Partenaire : A G 2 R : tél. : 01 43 95 51 37 ; www ag2r.com

Dr Guy KURTZEMANN
: guy.kurtzemann@evhr.net

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille
79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS

Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31

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