C’est demain mardi que l’AP-HP et l’ARHIF doivent rendre leur copie au ministère de la Santé, recensant les besoins en personnel soignant des structures franciliennes. Si la démarche de cet état des lieux est jugée satisfaisante par les urgentistes, ils semblent trop désabusés désormais pour y voir une issue positive à leur conflit. Du coup, au risque de voir leur action noyée dans le flot de celles du service public dans sa globalité, ils organisent le 2 juin prochain une journée choc : ce jour-là, les urgences du pays seront « sinistrées ». Ainsi, les personnes participant à l’opération refuseront les assignations et réquisitions et d’autres actions plus locales pourront également être menées. Par exemple, le Samu de Seine-saint-Denis n’assurera pas le meeting du Bourget.