1 – Parce que c’est leur nature.

Tel le scorpion qui pique la grenouille qui pouvait lui sauver la vie en lui faisant traverser le gué, la présidence et la direction de la Caisse d’Assurance Maladie ont préféré céder à leur penchant naturel plutôt que de poursuivre la reconstruction du système partenarial avec tous les médecins.
Cette attitude de l’ordre du viscéral montre la difficulté pour les Caisses de prendre en compte la spécificité du travail médical et de la demande des patients dans le système de Santé français.
Elle traduit leur mépris face à une des franges les plus dévouées et les plus vaillantes de la population.
Ce mépris sera à terme indéniablement responsable de la perte de confiance et du désinvestissement d’une élite.
Le remplacement des uns ou des autres ne se fait pas au même rythme.
Autant, il ne paraît pas insurmontable de modifier l’organigramme de tel ou tel service administratif, autant il est plus délicat de faire face à la demande de soins sans médecin reconnu et motivé, avec un rythme de renouvellement et de formation incompressible.
Le combat reprend donc pour ceux qui, comme nous, croient à une solidarité dans un cadre libéral reconnu. Contraintes et forcées l’an passé de concéder une amélioration de vie aux omnipraticiens, les Caisses risquent d’apprendre à leur dépend que la quasi-unanimité des médecins de famille ne veuille pas de leur système technocratique. Nous ne voulons pas être leurs employés. Si c’était le cas, nous trouverions sans difficulté de meilleurs patrons.
Comme pour la visite, les généralistes ont appris à dire non sans remord ni regret.
Traversez le gué de la réforme de la Sécurité Sociale contre la volonté des médecins puisque c’est votre nature. Votre noyade est certaine.
Docteur Michel COMBIER, Président.

2 – Les positions sont claires.

L’échec de la mise en place d’une nouvelle convention, unitaire autant qu’unique, prouve par l’absurde l’incapacité de réforme qui touche les dirigeants de l’Assurance Maladie, incapables d’imaginer un autre système qu’administratif.
Ils sont aidés en cela par un syndicat minoritaire, qui a déjà fait le deuil de la spécialisation de la médecine générale.
Ils ont décidé de continuer leur petite cuisine.
Le médecin référent, médecin lige d’un système de filaire à l’Anglaise, reste leur idéal. Il est rejeté malgré toutes les sirènes des Caisses par 90% de la profession.
Comment pourront-ils attirer les jeunes médecins vers la médecine de famille ? Comment ces jeunes généralistes pourront-ils s’identifier en petits télégraphistes alors que leurs confrères spécialistes se mettront de plus en plus en marge du système conventionnel ? Quelle valorisation y trouveront-ils ?
Une fois de plus, la non prise en compte de l’expression quasi-unanime de la profession sera à l’origine des prochains troubles.

3 – Les petits arrangements étaient prêts.

La mise en place de l’appel d’offres de l’Organisme de Gestion Conventionnelle de la formation médicale de caisses pour 2004, avant la fin de la négociation, montre bien que des enjeux financiers, qui nous échappent, étaient déjà verrouillés.
Afin de préserver l’avenir de son organisme de formation et d’engranger la manne financière de la pratique conventionnelle, on assiste à la perte de tout sens de la représentativité.
Le maintien de la structure est plus important que la revendication d’une amélioration du système de soins et de la qualité de vie des médecins dans ce système.
Cette attitude sera une fois de plus stigmatisée par l’ensemble de la profession, mais les minoritaires continueront à être écoutés par ceux qui leur mitonnent la bonne soupe depuis plusieurs années.
Voilà pourquoi l’UNOF réclame depuis des années la disparition de la Formation Médicale Continue conventionnelle, véritable corde à pendre les meilleures volontés et à rendre dépendant de la structure les signataires.

4 – Rendez-vous dans 6 mois.

Une fois de plus, des enjeux supérieurs (?), à savoir les régimes de retraites, supplantent la nécessaire reforme de la Sécurité Sociale.
La difficulté de l’harmonisation des positions sur cette réforme ne présage rien de bon pour celle de l’Assurance Maladie.
Nous allons devoir repartir au combat pour faire valoir notre position et mettre au centre du débat la qualité des soins et le bien-être nécessaire des médecins généralistes pour assurer la continuité de la Santé des Français.
Il faudra accompagner cette nouvelle gouvernance. Elle devra s’orienter vers le maintien d’une médecine humaine et responsable, tant pour le médecin que pour le patient, avec un panier de soins défini sur des critères médicaux.

5 – Les génériques ça marche ! Grâce à qui ?

Se glorifier du succès des génériques depuis l’Accord du 5 juin 2002 est un peu court.
Reconnaître l’investissement des médecins de famille fait partie de l’hypocrisie rémanente des Caisses.
Il fallait aller plus loin et admettre qu’il y a des interlocuteurs plus représentatifs et efficaces que d’autres.
Depuis le 5 juin, personne n’a pu mettre en doute la volonté et l’énergie de la CSMF et de l’UNOF à faire aboutir les termes de l’Accord.
Pour accepter d’aller plus loin, il aurait fallu que la Caisse Nationale d’Assurance Maladie quitte ses oripeaux sectaires et admette que, sans nous, l’espoir d’aboutir à une amélioration du système semble illusoire.
Suivant d’autres buts, plutôt revanchards et politiques, ils apprendront par les faits, une fois de plus, leur erreur. La population entière souffrira de leur incurie.
Les résultats sur les génériques ont prouvé qui savait tenir sa parole. Les médecins doivent poursuivre dans cette voie pour montrer leur sens des responsabilités.

6 – Dernière minute : des médicaments diminués de remboursement.

Un certain nombre de médicaments, et pas des moindres tel le Voltarène et le Zyrtec, passent de 65% à 35% de remboursement.
Profitant du week-end pascal, les décideurs ont mis en place un espace de liberté à la charge des Mutuelles … pas idiot, on aurait pu faire la même chose pour certaines consultations.
Vérité en deçà, erreur au-delà.

7 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Séminaires FORMUNOF :

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.30 ou par mail : formunof@csmf.org

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 150 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSUMED en 2003 : www.assumed.net

ASSURANCES COMPLEMENTAIRES :
« PLANS de PREVOYANCE » spécifiques des Etudiants en Professions de Santé, des Médecins, P04 et PO5, libéraux, hospitaliers et salariés ; et des autres Professions de Santé.

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE :
Retraite par capitalisation, pour les Professions de Santé, en €uros, en multi-supports ;
Produits « Madelin », pour toute les Professions Libérales.

Partenaire : M A C S F tél. : 0 810 40 80 20 ; www macsf.fr
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DEPENDANCE :
Contrat de groupe SAFIR , pour les Professions Libérales : de Santé , Juridiques et Techniques .

Partenaire : A G 2 R : tél. : 01 43 95 51 37 ; www ag2r.com

Dr Guy KURTZEMANN : guy.kurtzemann@evhr.net

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