Si la situation ne se débloque pas d’ici la fin du mois, les établissements hospitaliers fonctionneront avec des effectifs réduits dès le 1er mars prochain. En effet, la trahison dont les médecins hospitaliers se sentaient les victimes la semaine passée et dont nous avions fait l’écho dans notre édition du 6 février est restée vive et n’a, à ce jour, pas trouvé d’issue. Aussi les syndicats de praticiens hospitaliers appellent à ne pas travailler au-delà des 48 heures hebdomadaires fixées par la directive européenne et ce, dès le 1er mars prochain, à moins que d’ici là, le ministère de la Santé ne révise sa copie. Les présidents du SNPHAR et de l’AMUHF font le point sur la situation.