1- Réunion pré-conventionnelle : une question de climat

Le premier séminaire rentrant dans le cadre de la négociation conventionnelle a permis un premier tour d’horizon des positions de chacun ; sans négociation à la clef pour l’instant.

L’heure est donc au tour de table et aux considérations d’ordre général.

Bien que satisfaits de l’Accord du 5 juin, les médecins de famille attendent la prochaine étape qui doit leur permettre d’avancer dans l’amélioration de la qualité de travail et de vie.

Du point de vue climatique, c’est l’été indien. Attendons un peu pour savoir si cela annonce un hiver clément.
Chacun affirme ses convictions en attendant de rechercher les dénominateurs communs.

Une convention doit reposer sur l’acceptabilité par la profession des contraintes face aux avantages.

Actuellement, les médecins de famille véhiculent des idées simples :

 une réelle volonté d’exercer dans la sérénité, avec des contraintes administratives réduites au minimum,

 une réelle valeur des actes,

 un paiement à l’acte,

 un espace de liberté permettant l’adaptation aux évolutions sociétales et aux circonstances de l’acte,

 une mise en perspective de la responsabilité de chacun, patient compris.

2 – Enquête de représentativité : des résultats conformes aux réalités

Les résultats de l’enquête de représentativité montrent que la CSMF reste représentative dans les deux collèges, Généralistes et Spécialistes.

L’UNOF, au sein de la Confédération, saura porter les revendications des médecins de famille, dans un nécessaire souci d’équilibre.

Le SML obtient lui aussi la double représentativité, ce qui donne plus de poids à tous ceux, dont nous, qui, depuis des années, souhaitent que les accords avec les Caisses d’Assurance Maladie se signent de manière majoritaire.

Pour ce qui concerne la FMF, elle n’a été reconnue que dans le collège Spécialiste, du fait de la prise en compte des cotisations au 1er janvier 2002 et du passé plutôt Spécialiste de cette formation. La continuité d’une action syndicale se juge sur la durée et sur le soutien à moyen et long terme des adhérents.
Cette décision a entraîné une protestation de la coordination nationale.

On peut se poser des questions pour une structure qui se dit apolitique et asyndicale, et qui ne s’émeut que de la non représentativité d’un seul syndicat.

Toutefois, il semble important, vu la tâche qui se présente à nous, de pouvoir compter sur toutes les bonnes volontés pour lutter contre une bureaucratisation de nos professions. On est loin des guerres de religion syndicales quand il s’agit de la défense d’un modèle commun, celui de la médecine libérale.

D’ailleurs, Jean-François Mattei faisait remarquer dans son interview d’« Impact Médecine » du 25/10/02 qu’il s’agissait de la dernière enquête de représentativité qui concernait deux collèges, prenant en compte par là l’accession à la spécialité des médecins de famille.

Cela doit faire réfléchir chacun sur notre positionnement futur.

L’essentiel est de fédérer les idées dans des structures représentatives sur le long terme. Chacun se souvient du rôle de l’UNOF dans la résistance à la maîtrise comptable et de son esprit de combativité.
Il n’y a aucune raison pour que cela cesse avant d’aboutir à un nouveau paysage satisfaisant pour les médecins de famille, et structurant pour l’avenir de notre spécialité.

3- Article 77 : toujours des réticences à sa suppression

On est toujours dans le flou concernant le devenir de l’Article 77.

La position du Conseil National de l’Ordre des Médecins est de dire que sa suppression serait se jeter dans la gueule du loup administratif qui lui créerait une obligation de service/salut public, et retirerait de fait toute possibilité à la profession de gérer ce problème en interne. Sauf que, pour l’instant, cela permet surtout à certains de rappeler à l’ordre (sans jeu de mot) des médecins plutôt dans des régions où la réponse est insuffisante du fait de la démographie.

Nous souhaitons la suppression de cet article. Cela repose sur la conviction qu’il faut mettre les Pouvoirs Publics face à leur responsabilité, et non uniquement les médecins.

Jusqu’où sont-ils prêts à aider les initiatives locales entreprises par les médecins de famille et les pérenniser ? Il faut faire attention aux engagements financiers dans les maisons médicales si les possibilités de subvention sur la durée ne sont pas assurées. Le Fonds d’Aide à la Qualité de Soins de Ville n’est pas pérenne et commence à partir dans toutes les directions, y compris l’évaluation des pratiques.

Aux dernières nouvelles, on s’orienterait vers une réécriture de l’Article 77. Le terme de mission remplacerait celui de devoir.

On laisse libre cours à votre imagination pour étudier toutes les positions qui incomberont au missionnaire !

4- Mica : le Ministre ne souhaite pas une date couperet

Il semble acquis que le Ministre acceptera un amendement pour rendre la suppression du MICA moins brutale. Chacun est bien conscient que cette annonce a troublé des médecins qui avait déjà prévu un plan de départ anticipé. Nous pensons qu’une solution satisfaisant tout le monde pourra être trouvée.

Il faut prendre en considération certains éléments non négligeables.

Les fonds du MICA seront réaffectés à l’ASV ce qui montre la volonté politique de pérenniser cet ASV, ASV qui sera aussi utile à tous, y compris ceux qui prennent le MICA.

On ne peut continuer de laisser partir de manière brutale des médecins à la retraite alors que l’on cherche à faire retravailler ceux qui y sont déjà !

Pour ce problème sociétal, il va falloir faire preuve d’imagination pour le futur, car la pénibilité du travail va entraîner immanquablement un désir de départ anticipé. Il est donc temps qu’un certain nombre de blocages du style de l’impossibilité d’avoir des médecins collaborateurs, des remplacements périodiques courts, etc. disparaissent.

Il faut supprimer les règles contraignantes qui s’appliquent aux seuls médecins pour avoir une vision moderne et efficace de notre travail et de la prise en compte des difficultés de l’exercice.

5- Déclinaison de l’ONDAM : les soins de ville en première ligne … budgétaire

Le Ministre de la Santé a donné la déclinaison de l’ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie) pour les différents secteurs : l’ONDAM global est fixé à 5,3 % d’augmentation :

 5,6 % pour les soins de ville,

 5% pour l’hôpital public,

 4% pur les cliniques privées,

 et 6 % pour les adultes handicapés et l’enfance inadaptée.
Si nous pensons toujours que cet ONDAM est pifométrique, et en attendant sa médicalisation, il se rapproche plus des évolutions de dépenses observées depuis plusieurs années. Le fait que les soins de ville soient en tête de ligne budgétaire prouve bien la volonté de favoriser les soins de proximité.
Le Ministre prévoit un collectif budgétaire sanitaire et social en milieu d’année pour prendre en compte les évolutions au fil de l’exécution du budget.

6- Médecins thermaux : un forfait référent ?

Les médecins thermaux réclament une augmentation de leur forfait thermal bloqué depuis douze ans.
Ce qui se trame semble aller dans le sens d’un forfait supplémentaire côté K 15 qui serait une sorte de rémunération complémentaire pour la prévention avec compte-rendu thermal (que les confrères font déjà) et inscription auprès des CPAM ! Voilà donc venu le temps du médecin référent thermal !
Les médecins thermaux veulent leur augmentation sans changer les règles de son application ce qui paraît légitime.
Affaire à suivre dans le cadre des négociations conventionnelles.

7 – Ça tchatche sur www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés, et un sondage bimensuel sur les sujets qui vous préoccupent vous permet de donner votre opinion.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.
Le nouveau numéro de notre revue « Médecin de Famille » est déjà en ligne, vous pouvez le consulter. Il explore les clés d’une médecine libérale moderne.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?

Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9 – Séminaires FORMUNOF : FPC 2002 – Formations agréées

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.28 ou par mail : adhaeyer@acfm.fr

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 000 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSUMED Infos : www.assumed.net

Nouveautés 2003 en Contrats Médi-Santé :

Vous avez des étudiants en Professions de Santé, vous êtes jeune médecin, libéral, hospitalier ou salarié, médecin déjà installé, il vous faut être couvert contre les aléas de la vie.

C’est l’objet du « Plan de Prévoyance » mis au point et actualisé chaque année par « ASSUMED » spécifiquement pour le corps médical.

Le volet « Médi-Santé » vient d’être amélioré. Vous ne trouverez pas mieux sur le marché rapport « qualité-prix ». Vous avez là la caution de la profession et les compétences d’une mutuelle vouée exclusivement aux Professions de Santé et gérée par elles.

Sur les Plans de Prévoyance :

Pour les nouvelles adhésions :
Suppression de la surprime sport (sauf moto) ; Prise en charge des examens d’adhésion (200 € maxi) ; Age limite à la souscription : porté de 63 à 65 ans (décès), de 55 à 60 ( IJ A et C), reste à 55 ans pour les IJ B ; Les IJ A et C sont prorogées jusqu’à 70 ans ;

A l’adhésion : remboursement des surprimes médicales, si aucun sinistre sur la pathologie supprimée ; la garantie « reprise à temps partiel » n’est acquise que si le Contrat a la garantie « rente d’invalidité ».

Pour les anciens contrats : suppression de la surprime sport , sauf moto ; remboursement des frais médicaux sur modification de contrat.

Renseignements et Contrats :

Tél. :0 810 40 80 20 et dans les Délégations Régionales de la MACSF.

Dépendance : Contrat SAFIR de l’AG2R : Tél. : 01 43 95 51 37.

Dr Guy KURTZEMANN – Président : guy.kurtzemann@evhr.net


UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille 79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS
Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31 Web : www.unof.org
Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org