1 – La Visite à la une de la presse

La communication a été forte dans la presse grand public sur la Visite à domicile et le fait du non remboursement du déplacement abusif.
Cette présentation permet de mettre en place les responsabilités de chacun et de montrer aux patients (qui ne manquent pas de s’en inquiéter) que le lieu de travail privilégié du médecin est son cabinet médical, sauf pour ceux dont le déplacement est réellement impossible.
Inutile d’avoir le doctorat en médecine pour conduire une voiture, le permis de conduire suffit.
Depuis toujours, les médecins se plaignent de l’évolution consumériste de la Visite chez certains patients.
Avec l’accord tarifaire obtenu sur la Visite, il va falloir utiliser l’outil qui nous est fourni pour reprendre la main dans l’organisation de notre travail.
Pour la première fois, il y a une reconnaissance implicite que toute demande du patient n’est pas forcément légitime en regard de la couverture sociale.
La Caisse d’Assurance Maladie admet qu’il faut jouer sur ce facteur et non uniquement sur la culpabilisation permanente du médecin.
L’avenir nous dira si ce pari peut réussir.
En tout état de cause, il ne faudra pas reprocher aux représentants de la profession d’avoir ouvert cet espace de responsabilité qui allie revalorisation, panier de soins et maîtrise médicalisée.

2 – Génériques : un frémissement

Comme déjà annoncé la semaine dernière, il semblerait que l’on assiste à un décollage de la prescription de génériques.
Outre le fait que nous pensions que les médecins adhéreraient à l’esprit de notre accord, ce qui nous réjouit, cela montre que, lorsque les signes positifs à l’encontre de la profession précédent les efforts pouvant être consentis, les médecins se comportent en gens responsables.
Tout ceci doit faire réfléchir pour les différentes négociations engagées et indique clairement que la politique du bâton (qui ne fait plus peur à qui que ce soit, mais crée un mauvais climat) doit être remisée dans les placards de l’histoire d’où elle n’aurait jamais dû sortir.
Bien conscients de leur rôle sociétal, social et économique, les médecins de famille sont aptes à comprendre un certain nombre de message. Cela passe d’abord par le respect. La preuve est là.
A bon entendeur, salut !

3 – La responsabilité médicale

Parce que leur cotisation d’assurance est peu élevée, les médecins de famille se croient à l’abri des poursuites. Cette évolution sociétale semble impossible à endiguer.
La Loi sur le Droit des malades de mars 2002 a aggravé les choses.
La récente convocation d’un médecin de la Haute-Garonne dans l’affaire Staltor, la mise en accusation de médecins ayant fait une transfusion à un témoin de Jéhovah et autre Arrêt Perruche montrent que le recours juridique des patients n’est pas uniquement inscrit dans les textes.
Penser que cette tendance ne concernera pas les médecins de famille serait inconscience de la part des représentants de la profession.
Les règles doivent être clairement fixées.
Les Pouvoirs Publics doivent éviter une dérive qui ferait passer l’obligation de moyens en obligation de résultats.
Alors que la permanence de soins pose un réel problème en terme de recrutement de volontaire, cette activité est, pour les Médecins de Famille, la plus exposée. Sa couverture dans l’acte médical devra être pris en compte, et la participation du médecin à un service public ne doit pas être pour lui une source d’ennuis judiciaires.
La défense des médecins doit se faire en amont des différentes poursuites, car engagé dans une procédure, le médecin se retrouve dans une situation précaire, à l’issue incertaine.


4 – Tirons vers le haut la Médecine Générale

Les médecins Généralistes sont partie prenante de la négociation conventionnelle.
Progressivement, la discussion se dirige sur la rémunération liée au contenu de l’acte quelque soit le médecin qui l’effectue.
Ce concept, les médecins généralistes vont devoir se l’approprier car il en va de leur avenir.
Leur rôle de proximité fait la richesse du contenu de leur consultation.
Cette spécificité, qui va d’ailleurs être rapidement une spécialité par la réforme des Etudes Médicales, permettra au médecin de famille d’être rémunéré sur le service rendu et non sur sa fonction.
Le paiement à la fonction crée inéluctablement une vision restreinte du Médecin de Famille.
Cette notion de paiement au forfait ressemble trop à l’officier de santé, répondant aux contraintes imposées par le financeur unique, plutôt que par le travail fourni.
Le travail engagé devra se développer, être mis en perspective, expliqué aux médecins et aux patients
Il s’agit rien de moins que du paiement de notre qualité. Une révolution, on vous dit !



5 – Le mouvement des médecins Spécialistes

Les Médecins de Famille se doivent d’être sensibles au mouvement des médecins Spécialistes.
Diverses inquiétudes par spécialités se font jour.
Les problèmes des spécialités cliniques, celui des médecins travaillant sur plateau technique, la non revalorisation de la consultation depuis 1995, l’affectation des équipements techniques dans le public plutôt que dans le privé, rappellent les conditions qui nous ont mené à lancer le mouvement il y a bientôt un an.
Devant une dégradation certaine de leur exercice, nous, Médecins de Famille devront prendre conscience que se joue là la liberté de choix du patient.
En effet, on pourrait se retrouver rapidement devant une offre uniquement hospitalo-universitaire, ce qui entraînerait immanquablement une différence d’accès aux soins préjudiciable sur la qualité des soins.
L’avenir de la médecine à la française réside dans cette possibilité de choix privé et public, dont le moins que l’on puisse dire est que le combat est à armes inégales.

6 – Permanence de soins et médecins urgentistes : il faut savoir ce que l’on veut

Dans le même ordre d’idées que les difficultés des plateaux techniques privés, il serait temps de se pencher sur le sort des médecins généralistes qui assurent des gardes et la réception des urgences dans les cliniques privées.
Ces praticiens n’ont pas actuellement la possibilité de coter les soins d’urgence (plâtre, points, etc.) avec la nouvelle cotation K 14.
Si l’on veut désintéresser ces médecins de la permanence des soins, activité qui pose souci à tout le monde, il faut continuer comme ça !

7 – Le site de l’UNOF change de look :

Le nouveau site web de l’UNOF : www.unof.org est un espace de communication et de confraternité que vous pourrez investir pour vous informer et dialoguer.

8 – J’adhère à l’U.N.O.F. !
Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

9- Séminaires FORMUNOF : FPC 2002 – Formations agréées

Pour tout autre renseignement, contacter nous au 01.43.18.88.28 ou par mail : adhaeyer@acfm.fr

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 000 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

11 – ASSUMED :

Questions sur la Retraite des médecins, la Prévoyance, l’Assurance-Vie complémentaire, la Dépendance : réponses : www.assumed.net


UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille 79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS
Tél. 01 43 18 88 30

Fax. 01 43 18 88 31

Web : www.unof.org
Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org