1 – La revalorisation au 1er juillet 2002

Malgré un dernier verrou (voir ci-après) imposé par les Caisses au syndicat signataire, l’Avenant à la Convention permettant la revalorisation sera sûrement sorti au Journal Officiel la semaine prochaine.
Après 7 mois de lutte, les médecins de famille pourront bénéficier d’un début de remise à niveau de leurs honoraires.

Le C vaudra 20 € et le C+ ID (qui remplace de V) sera porté à 23,5 € (en attente d’une refonte complète de la visite à domicile d’ici le 1er octobre où elle vaudra 30 €). Les autres lettres-clés (VMMD, VMU etc …) ne changent pas de cotation pour l’instant.

2 – Avenant N° 10 : vérités et mensonges

Il est évident que le syndicat signataire s’est vu imposé un verrou supplémentaire pour l’Avenant N° 10 permettant la revalorisation des honoraires.

Pourquoi ? Sûrement par crainte d’un dérapage non maîtrisé et plus sournoisement pour maintenir un lien de dépendance entre les caisses et les médecins. Et aussi, parce que ce syndicat a perdu l’habitude de dire non.

Quelle attitude avoir ?

Tout d’abord, regretter que le climat de confiance du 5 juin ait été gâché par un comportement permanent de frilosité et de doute des Caisses face aux médecins libéraux.

Ensuite, analyser juridiquement le texte pour en voir les tenants et les aboutissants. Grâce à une forte pression de la CSMF, les conditions du contrôle et d’hypothétiques poursuites ont été fortement amendées et placées strictement dans le cadre conventionnel. Il n’y a pas d’objectif quantitatif par médecin. Il y a simplement un engagement de la profession à atteindre les chiffres fixés, mais avec un comité de pilotage qui donnera les outils, les moyens de mesure et analysera les difficultés au fil du temps.

Enfin, l’enjeu qui s’ouvre à nous d’une refonte complète du statut du médecin libéral avec la discussion d’une nouvelle Convention, et à la clé une revalorisation, certes méritée mais non négligeable jamais égalée dans l’histoire des rapports conventionnels, nous encourage à relever le challenge induit par l’Avenant. Nous pensons que l’objectif fixé sera dépassé et mettra les Caisses face à leur responsabilité pour reconnaître (enfin !) les mérites des médecins et que rien ne peut se faire sans l’adhésion du principal syndicat de médecins de famille.

Le 1er juillet 2002 sera, quoiqu’on en dise, une victoire de la mobilisation sous l’impulsion de l’UNOF et de la CSMF, avec l’appui constant du SML et des Coordinations.

C’est la victoire de l’union et de la solidarité des médecins de famille libéraux. Cette union et cette solidarité sont le meilleur atout pour l’avenir et la meilleure sécurité pour chacun d’entre nous.

3 – Les manipulations de l’Internet

Un certain nombre de messages émanant de membres dissidents de MG France ont fait douter nos confrères sur la pertinence de l’accord du 5 juin.

Comme nous l’avons dit plus haut, si l’Avenant N°10 n’est pas complètement satisfaisant mais préserve l’essentiel, à savoir la revalorisation, il faut se rappeler que ceux qui aujourd’hui s’opposent à tout sont les principaux responsables de la situation actuelle.

Ils étaient, il y a peu, les dirigeants les plus influents du syndicat signataire et ont conduit la profession dans une impasse conventionnelle qui a entraînée tous les déboires des 5 dernières années.

Si, sur la forme, ils abordent un discours revendicatif tous azimuts, sur le fond, ils restent attachés à une médecine de caisse, aux médecins référents, aux ghettos de la Convention spécifique, à la forfaitisation des soins et à la capitation.
Leur agitation n’est que le signe d’une ambition personnelle pour reprendre le pouvoir dans une organisation dont l’avenir ne semble plus en phase avec le ressenti des médecins de famille.

L’UNOF, adversaire depuis toujours de la maîtrise comptable, se veut un partenaire responsable et souhaite, afin d’éviter tout conflit ou dérapage futur, que la différence soit faite entre ce qui est conventionnel et ce qui est de la responsabilité de l’Etat.

Personne ne peut mettre en doute sur notre passé notre volonté de rester ferme sur nos convictions et de les faire aboutir.

4 – La Nomenclature des actes de consultation :

La CSMF, avec ses deux composantes l’U.ME.SPE et l’UNOF, expose aujourd’hui ce que devrait être l’évolution de la Nomenclature des actes de consultation.

Véritable enjeu pour les médecins de famille, dont la spécialité de Médecine Générale sera effective en 2004, cette mise en perspective des différents niveaux de consultation va nécessiter de la part de chacun un temps de réflexion et d’investissement dans l’analyse de son travail.

Si 3 niveaux de consultation sont dégagés, accessibles à chaque spécialité (dont la médecine générale), cela permettra de prendre en compte la spécificité de chaque exercice et de chaque patient, avec à la clé une revalorisation correspondant au travail accompli.

L’arrivée de nouvelles pratiques, de nouvelles prises en charge, de nouvelles responsabilités légales, ne peut se faire à coût constant.

La mise en place à terme d’une telle Nomenclature est le nouvel enjeu qui s’offre à nous pour une juste reconnaissance de notre exercice, que l’on soit généraliste ou spécialiste.
Travail difficile, mais ambitieux, permettant une revalorisation pérenne sur l’efficience médicale.

5 – La boîte de Pandore

C’est parti pour les revendications tous azimuts.
Nos confrères spécialistes, et en premier lieu les pédiatres, partent au combat.

On n’a rien sans se mouiller la chemise. Leur soutien aux généralistes a été indéfectible. Et, s’ils râlent d’avoir été oubliés, quoi de plus normal !

Il y a longtemps que dans notre maison syndicale commune on évite de se regarder en chien de faïence. On essaye de faire progresser tout le monde du même pied.

Oui, la situation des pédiatres (voir leur niveau moyen de revenus) et d’autres spécialités cliniques est anormale.
Oui, à une revalorisation de leurs honoraires dans un premier temps pour éviter une aggravation de leur situation.

Oui, à la recherche d’une solution pérenne tel qu’exprimée au chapitre précédent pour permettre une rémunération correspondant à la prise en charge spécifique des patients par chaque médecin avec sa compétence et ses outils.

Tout ceci est la preuve par l’absurde de la nécessité de la revalorisation des métiers de la Santé (les infirmières s’y mettent aussi avec juste raison) qui ne pourra pas se faire à coût constant..

6 – Dernière minute : une nouvelle agression de Monsieur F..

Monsieur F… (il faut faire attention à ce qu’on dit) attaque en justice le site ” 20et30.fr ” des coordinations.
Ceux qui s’exprimaient sur ce site ne nous ont jamais épargné, ni Michel CHASSANG ni Michel COMBIER ni l’UNOF.
C’est donc en ayant accepté ces critiques et ces attaques comme faisant partie d’une forme démocratique induite par Internet que nous nous indignons de l’attitude ringarde de ce Monsieur F… directeur de Caisse que chacun reconnaîtra et nous exprimons notre solidarité aux médecins poursuivis dans le cadre de l’action engagée.

7 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOFqui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.

Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement : unof@csmf.org

8 – Séminaires FORMUNOF : FPC 2002 – Formations agréées
Pour tout autre renseignement, contacter nous au 03.20.78.22.44 ou visitez le site www.unof.org rubrique FORMUNOF.

9 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 000 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.

Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.

10 – ASSUMED :

Questions sur la Retraite des médecins, la Prévoyance, l’Assurance-Vie complémentaire, la Dépendance : réponses : www.assumed.net