Certes, on peut dire que cela se passe bien.

Des bilatérales : chaque syndicat en face à face avec le Directeur Général de la CNAM et son équipe où les spécificités peuvent s’exprimer.

Ensuite, une « multilatérale » = une première rencontre entre la CNAM et son Directeur Général et tous les syndicats, où les uns et les autres se positionnent, où la feuille de route est donnée.

Avec cette fois une innovation = des séances « focus » où les syndicats sont invités à réfléchir sur des thématiques : exercice et attractivité pour chaque spécialité clinique : médecine générale, pédiatrie, psychiatrie, exercice coordonné, pertinence et qualité des soins. 2 séances à chaque fois : une pour faire le constat, une pour en faire le résumé et recueillir les propositions de chacun…
On fait des constats somme toute partagés par les différents syndicats : manque de moyens, nécessité de revaloriser les spécialités cliniques, les actes techniques, mettre le paquet sur le besoin de rendre attractif le métier de médecin traitant libéral, l’attractivité du médecin libéral installé vs la médecine « one shot » …
Demande consensuelle sur les définitions des patients fragiles : senior = 75ans, multi ALD = multi comorbidités, invalidité non ALD, enfant de 2 à 6 ans et tdah).
Chacun y va de ses solutions et est bien dans son rôle et, en face, les administratifs de la CNAM sont à l’écoute, demandent des précisions, prennent des notes…

Alors, oui nous avons l’impression d’être écoutés, mais sera-t-on entendus ?
Pour que les négociations soient autre chose que la commande au Père Noël, nous attendons de la CNAM des propositions qui seront le reflet et l’exact résumé de nos demandes = des moyens !Rappel des propositions de la CSMF :

 Un GS à 30 € sans conditions, une GL à 60 € pour tous les patients en ALD quel que soit l’âge, association actes techniques et cliniques possible, revalorisation de la visite.

 Par les forfaits : Une revalorisation du FPMT de base avec une augmentation de certains profils patients (enfants 0-2 ; 2-6 ans, forfait senior à partir de 75 ans et non pas 80 ans).

 En reconnaissant l’engagement supplémentaire (PDSA MSU exercice coordonné, participation à une démarche qualité) par un système de points bonus ou de coefficient.

 En permettant une augmentation tarifaire adaptée et solvabilisée selon le profil patient et la situation personnelle du praticien.

 Une refonte des objectifs assistant médical qui, en l’état, sont inatteignables ou violents, avec actuellement un modèle économique déficitaire.

Alors, oui, ça peut faire commande au Père Noël, mais on y croit !

Et, en attendant, n’oubliez pas : remplissez vos objectifs sur Ameli Pro !

Déclaration des indicateurs ROSP du 11 décembre 2023 au 4 février 2024 :

• L’exercice coordonné n’est pas obligatoire et reste dans le volet 2,

• Pour s’équiper d’un logiciel Ségur, on a jusqu’au 31 janvier 2024,

• L’équipement d’un Sesam vitale addendum 8 est reporté au 31 décembre 2024,

• L’usage et le remplissage du DMP sont réajustés à 10 % et non pas 20 %,

• L’usage de l’AAT en ligne est ajusté à 70 % au lieu de 90 %.

Bug CNAM : Il y a un bug dans l’indicateur “arrêts de travail en ligne” qui est sous-évalué dans la ROSP comme l’année dernière. La CSMF fait remonter ce problème qui a diminué et qui va encore diminuer la rémunération ROSP de quasi tous les médecins généralistes et qui montrent que l’on n’a aucun moyen de contrôler ces indicateurs.

La mesure d’exonération des cotisations de retraite en 2023, pour les médecins en cumul intégral dont le revenu non salarié est inférieur à 80 000 € annuels, N’A PAS ETE RECONDUITE POUR 2024.

En revanche, les médecins en cumul pourront, à partir du 1er janvier 2024, acquérir de nouveaux droits (mais que sur la partie régime général).

La CSMF demande que les nouveaux droits le soient aussi pour le régime complémentaire et l’Allocation Supplémentaire de Vieillesse (ASV). On ne pourra pas se passer de ces médecins en cumul et si ces mesures ne sont pas prises très rapidement, cela risque d’aggraver à très très court terme l’accès aux soins.

Tout savoir sur la Retraite, consultez le dossier CSMF

La Direction de la coordination de la gestion du risque (DCGDR) Ile-de-France a publié, le 23 novembre dernier, une analyse comparée des téléconsultations des médecins généralistes libéraux et des plateformes dédiées à la télémédecine.

Hormis pour gaspiller l’argent public au profit des grands groupes, pourquoi continue-t-on à rembourser ces actes ?

Et, au minimum, pourquoi ne pas dérembourser les téléconsultations des plateformes aux heures de PDSA puisque le territoire est couvert à 95 % par les médecins généralistes (chiffres CNOM) ?Lire l’analyse

– A l’heure où les stages ambulatoires dans les autres spécialités manquent…

– A l’heure où les déserts médicaux avancent…

Nous vous proposons 3 formations DPC (hors quota) pluriprofessionnelles dédiées à la maîtrise de stage. Si vous avez envie de partager vos savoirs, votre expérience, ces actions sont faites pour vous. Ce DPC se déroule en deux temps, une première phase en classe virtuelle de trois heures permet de s’approprier les aspects règlementaires indispensables, puis dans le second temps deux journées de formation présentielle vous permettront d’acquérir les bases de pédagogie indispensables.

Vous aurez l’occasion de travailler en atelier pour mettre en pratique ces savoirs et techniques particulièrement la seconde journée.

Inscription via notre site en cliquant sur le lien de chaque formation.

Dès que les inscriptions seront ouvertes sur le site mondpc  nous vous enverrons les références.