Elon Musk autorisé à tester ses implants cérébraux sur les humains

Le milliardaire Elon Musk pourrait bien tester ses implants cérébraux Neuralink sur le premier humain dès la fin de cette année. C’est en tout cas ce qu’il a déclaré lors du salon VivaTech à Paris.

 

« Nous espérons que, plus tard cette année, nous ferons notre première implantation d’une puce chez l’humain, pour quelqu’un qui a une forme de tétraplégie », a déclaré Elon Musk, lors d’une conférence devant 3 600 personnes au salon VivaTech à Paris ce vendredi 16 juin.

Son entreprise Neuralink, qui fabrique des implants neuronaux, vient d’obtenir l’autorisation pour réaliser des tests sur des humains aux Etats-Unis. En logeant des puces dans les cerveaux humains, l’objectif du multimilliardaire est de faire communiquer directement cerveau et ordinateurs. Le but à moyen terme est d’aider des personnes paralysées, atteintes de lésions de la moelle épinière ou souffrant de maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson.

« Je veux rassurer tous ceux qui peuvent être effrayés par Neuralink. Cela sera un processus assez lent », a-t-il ajouté.

[Avec AFP]

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Auteur : Fanny Napolier

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L’oreille gauche est plus réactive aux bonnes nouvelles, selon cette étude

Des neuroscientifiques suisses ont découvert que nous réagissons plus fortement aux sons humains positifs, tels que les rires ou les vocalisations agréables, lorsqu’ils proviennent de notre gauche.

 

Les bonnes nouvelles seraient encore meilleures lorsqu’elles sont soufflées dans notre oreille gauche. Dans un article publié ce vendredi 19 mai dans Frontiers in Neuroscience, des neuroscientifiques suisses ont découvert que nous réagissons plus fortement aux sons humains positifs, tels que les rires ou les vocalisations agréables, lorsqu’ils proviennent de notre gauche.

« Nous montrons ici que les vocalisations humaines qui suscitent des expériences émotionnelles positives produisent une forte activité dans le cortex auditif du cerveau lorsqu’elles proviennent du côté gauche de l’auditeur. Ce n’est pas le cas lorsque les vocalisations positives proviennent de l’avant ou de la droite », explique Dr Sandra da Costa, chercheuse à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse.

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Auteur : huffingtonpost.fr


Deux mois allongés pour aider les astronautes à mieux s’envoyer en l’air : dans les coulisses d’une expérience médicale insolite

Passer deux mois allongé pour aider la recherche spatiale: des volontaires ont accepté de rester alités sous surveillance à Toulouse, afin de recréer l’absence de gravité et ainsi contribuer à améliorer les conditions de vie des astronautes pendant leurs missions.

 

“On se voit mincir de jour en jour au début”, sourit Matthieu, l’un des douze hommes sélectionnés pour cette expérience, qui est bien installé depuis cinq semaines à la clinique de Medes, filiale santé du Centre national d’études spatiales (CNES).

Le lit de ces volontaires, choisis parmi 3.000 candidats et dont les noms ne sont pas communiqués, reste incliné durant 60 jours selon un angle de -6 degrés, le plus à même de restituer les effets de l’apesanteur à laquelle sont soumis les astronautes durant leurs séjours dans l’espace. “On est rentré dans la phase exploratoire spatiale. On cherche vraiment à aller vers la Lune et Mars, ce n’est plus une fiction et ça implique des vols au long cours de deux à trois ans”, explique à l’AFP Audrey Bergouignan, du Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

“L’exposition à la microgravité va impacter l’ensemble des systèmes physiologiques (…) et provoquer des altérations qu’on essaye de comprendre et de prévenir”, précise cette directrice de recherche, avant d’ajouter: “Pour les prévenir, on met en place des protocoles qu’on teste en amont ici, avant de les tester dans l’espace.”

 

Pédaler dans une centrifugeuse en mouvement 

Tout est donc organisé dans le but de permettre aux 12 hospitalisés de rester couchés : près de cent personnes sont mobilisées pour les suivre sur la durée de l’étude, des soignants aux chercheurs. “On est dans des conditions très favorables à l’alitement, à chaque fois qu’on a besoin de quelque chose il suffit d’appeler le personnel médical”, explique Matthieu, maraîcher de 39 ans que sa petite amie a convaincu de tenter l’aventure, rémunérée 18.000 euros pour trois mois de présence sur place.

Afin de comparer l’évolution de leur organisme en fonction de leur exercice physique, les volontaires sont répartis en trois groupes: l’un effectue 30 minutes de vélo allongé par jour, l’autre n’est soumis à aucune activité physique, tandis que le troisième doit pédaler tout en étant dans une centrifugeuse…

humaine en mouvement. “L’idée est de voir si la gravité artificielle créée par la centrifugeuse quand elle tourne améliore les effets de l’exercice physique du vélo”, précise Marie-Pierre Bareille, responsable de la clinique spatiale à laquelle l’étude a été confiée par le CNES et l’Agence spatiale européenne (ASE).

Si les résultats sont concluants, cette gravité artificielle pourrait être recréée à bord des missions de longue durée dans l’espace, une fois les contraintes techniques résolues.

 

Des tournois de jeux vidéo sur Fifa et Mario Kart

“L’enjeu, indique-t-elle, est que les équipages soient en forme et capables de travailler lors des sorties extra-véhiculaires” au cours desquelles ils pourraient avoir à effectuer des tâches assez physiques. “Lors d’un voyage vers Mars, les astronautes pourraient perdre jusqu’à 15% de leur masse”, indique ainsi Audrey Bergouignan.

Les participants à l’expérience se relaient, tantôt sur un vélo conçu pour pédaler couché, tantôt dans la centrifugeuse, alors que les rires fusent avec les soignants qui partagent leur quotidien si particulier. “Je ne m’ennuie pas, tout le monde est très sympa”, assure Alejandro, un ingénieur aéronautique espagnol de 26 ans qui vit à Toulouse.“On est en contact avec les autres chambres. On organise des tournois de jeux vidéo sur Mario Kart ou Fifa”, s’amuse-t-il, tout en pédalant sous la supervision d’un entraîneur.

Pour eux, l’expérience prendra fin avec un retour accompagné à la vie normale début juillet, tandis que 12 autres volontaires se soumettront aux mêmes conditions de vie en 2024. La clinique n’a sélectionné que des hommes afin de “limiter les variables” entre les volontaires, selon les organisateurs, et obtenir les résultats les plus “homogènes” possibles.

Mais les conclusions de l’étude menée à Toulouse ne s’appliqueront pas qu’au domaine spatial. “La connaissance de l’hyper-sédentarité sera utile à tout le monde pour savoir comment le manque d’activité physique agit sur l’organisme”, affirme Marie-Pierre Bareille, faisant référence aux personnes âgées ou souffrant de pathologies comme l’ostéoporose.

[Avec AFP]

Source :
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Auteur : François Beneytou (AFP)

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