Des paniers bios offerts chaque semaine pour toutes les femmes enceintes strasbourgeoises

C’est une première en France. La ville de Strasbourg a lancé mercredi 16 novembre son “ordonnance verte”. Il s’agit d’une expérimentation visant à protéger les femmes enceintes en les sensibilisant aux perturbateurs endocriniens et en leur offrant un panier hebdomadaire de légumes bios, produits localement.

 

Unique en France, le projet, dont le principe avait été voté à l’unanimité par le conseil municipal en mars dernier, s’appuie sur un réseau de professionnels de santé (médecins généralistes, gynécologues, sages-femmes) accompagnant les femmes enceintes de la capitale alsacienne. Deux séances collectives de sensibilisation à la présence des perturbateurs endocriniens et de produits alternatifs font partie du programme, ainsi que la distribution hebdomadaire et gratuite d’un panier de légumes issus de l’agriculture biologique locale.

La collectivité vise la barre des 800 femmes accompagnées au cours de la première année du dispositif, sur les 3 000 naissances ayant lieu chaque année à Strasbourg. “La grossesse est une fenêtre d’exposition”, a souligné le Dr Alexandre Feltz, adjoint à la maire en charge de la santé publique et environnementale, “durant laquelle les femmes sont plus sensibles aux produits qui les entourent et qu’elles absorbent”.

Les dix centres de collecte des paniers de légumes bios seront situés principalement dans des quartiers périphériques et prioritaires.

Le coût global du projet est estimé à près de 500 000 euros par an, d’après le Dr Feltz, déjà à l’origine du sport santé sur ordonnance, un dispositif pionnier qui vient de fêter ses 10 ans.

[Avec AFP]

Source :
www.egora.fr
Auteur : Sandy Bonin

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Coupures d’électricité : les ARS doivent recenser les patients à haut risque vital

Le Gouvernement a chargé les agences régionales de santé de recenser tous les patients à haut risque vital de leur territoire afin de les accompagner en cas de délestage.

 

Si des coupures d’électricité s’avéraient nécessaires cet hiver en cas de tensions sur le réseau, elles ne pourront pas durer plus de deux heures et seront limitées à certains créneaux entre 8h et 13h et entre 18h et 20h.

Pour assurer la continuité des soins des personnes fragiles qui ont besoin d’électricité pour alimenter leurs appareils de soins vitaux, le Gouvernement a missionné les ARS pour qu’elles listent “les patients à haut risque vital (PHRV) sur leur territoire”. Ces patients sont ceux qui nécessitent un placement sous respirateur artificiel plus de 20 heures par jour, les personnes dont le respirateur ne dispose d’une autonomie que de quatre heures ainsi que les enfants alimentés par voie intraveineuse à domicile. Au total, 3 800 personnes ont déjà été recensées.

Cette liste ne les dispensera pas de coupures mais permettra à Enedis de les prévenir trois jours avant, par mail ou téléphone. “En cas d’absence de réponse, nous envoyons des techniciens directement sur place pour s’assurer que l’information a bien été transmise et vérifier le matériel”, a précisé Enedis au Journal du Dimanche. L’objectif de cette procédure est de leur permettre de prendre leurs dispositions. En cas d’impossibilité, les patients pourront être redirigés vers les hôpitaux.

[Avec Le Journal du Dimanche]

Source :
www.egora.fr
Auteur : Marion Jort

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Jusqu’à 48 000 € de facture d’électricité… les maisons et centres de santé appellent à l’aide

Les maisons et centres de santé pluriprofessionnels alertent le Gouvernement sur le “péril économique et la difficulté à assurer leur mission de soins consécutives à la crise énergétique”.

 

Alors que la Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé le prolongement du bouclier tarifaire en 2023 et son extension aux petites entreprises, les maisons et centres de santé s’inquiètent de ne pas figurer dans la liste de ces entreprises “malgré leur rôle essentiel dans l’accès aux soins de proximité de la population”.

Des structures de soins ont reçu un courrier de leur fournisseur d’électricité leur annonçant une très forte hausse de leur facture en 2023 – pouvant passer dans certains cas de 8 000 euros à 48 000 euros annuels, alerte l’Association pour le développement de l’exercice coordonné pluriprofessionnel.

Délestages

S’agissant des délestages qui pourraient avoir lieu début 2023 en raison des problèmes d’approvisionnement en électricité, entre 8 heures et 13 heures et entre 18 heures et 20 heures, les maisons et centres de santé sont également très inquiets. En effet, l’arrêté du 5 juillet 1990 fixe une liste très limitative des sites prioritaires ne pouvant subir de délestages, se résumant pour la santé aux hôpitaux et services prodiguant des “soins vitaux”. Les acteurs de soins de ville ne figurent pas dans cette liste.

Les maisons et centres de santé demandent donc à bénéficier du bouclier tarifaire en matière énergétique ou de l’aide au paiement des factures d’électricité pour celles non éligibles au bouclier tarifaire. Elles demandent également à ce que toutes les structures de soins soient épargnées par les coupures d’électricité.

Source :
www.egora.fr
Auteur : Sandy Bonin

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