FLASH INFO  du 28/10/2019

Que de mépris envers les internes et les enseignants de médecine générale !

La façon dont la Ministre de la Santé et l’ARS Ile de France ont rejeté le bug du dernier choix des internes sur les enseignants de médecine générale est tout simplement scandaleuse.
Avant tout parce que ces derniers avaient bien averti en septembre les autorités du risque d’un problème. Ce dernier étant lié aux chevauchements de promotions ne relevant pas des mêmes maquettes de stage. Ils avaient donc proposé un choix fléché. Sans surprise, l’alerte a été balayée par l’administration et, comble de l’ironie, quand ce qui a été prévu par les enseignants s’est produit, on se retourne contre eux. L’ARS se dédouanant de ses responsabilités, allant jusqu’à dire que « la réussite des choix jusque-là relevait du hasard » …

Cela témoigne d’un mépris envers ces médecins généralistes qui ne comptent pas leurs heures (quand la Fac veut bien les payer…) et dont le département universitaire travaille sans relâche pour la formation des internes qui veillent à ce que les services hospitaliers leur apportent une formation adéquate pour leur métier de généraliste et ne les utilisent pas comme de la main d’œuvre bon marché bouche trou.
Cela témoigne d’une lâcheté toute administrative envers ceux qui mettent les mains dans le cambouis.
Cela n’augure rien de bon pour une politique de santé où l’administration devient trop puissante.

Notre soutien va également aux malheureux internes, principales victimes de cette erreur, sans défense face à un « vice de forme » sorti des profondeurs administratives qui les oblige à faire un nouveau choix de stage cette après-midi.
Enseignants et internes méprisés d’un seul coup, démonstration de l’incompétence du tout administratif : et si le gouvernement décidait enfin de respecter ses médecins ?