Retraité, il est déclaré mort par erreur pour la seconde fois

“On m’a ressuscité deux fois, c’est mieux que Jésus“, se félicite Claude Gonzalez dans les colonnes de La Voix du Nord. Ce retraité a été déclaré mort deux fois par la Sécurité sociale, avant de revenir parmi les vivants.

 

La première fois, c’était en août 2017. Claude Gonzalez, retraité résidant en Belgique, apprend sa mort auprès des services de l’assurance retraite de Tourcoing (Nord). “Comme souvent, j’essaie de me connecter sur mon compte CARSAT, mais impossible d’y parvenir, se souvient l’octogénaire. J’appelle pour exposer mon problème et, surprise, j’apprends que je suis décédé.“ Il comprend rapidement qu’il a été confondu avec un homonyme décédé. “Un homonyme qui n’avait ni la même adresse, ni la même date de naissance, ni le même numéro de Sécurité sociale“, s’étonne le retraité. Sa pension est gelée, et il multiplie les démarches pour prouver qu’il est bien en vie.

Dans un courrier, la CPAM de Tourcoing l’invite à leur envoyer un étonnant document : “Afin de permettre l’annulation de votre date de décès auprès de la caisse nationale, je vous remercie de bien vouloir me retourner (…) un certificat de vie“, écrit l’administration. Tout finit par rentrer dans l’ordre.

Jusqu’en février dernier. Même scénario. Alors qu’il tente de se connecter à son espace retraite : “paiements de retraite bloqués, carte vitale inexploitable“. “Je suis à nouveau décédé“, comprend l’octogénaire.

“C’est l’administration française dans toute sa splendeur, s’agace le retraité (…). Ils auraient pu appeler, passer à la maison. Imaginent-ils, ces gens-là, le mal qu’ils font ? Se rendent-ils comptent du choc qu’ils m’ont procuré quand j’ai appris que j’étais décédé ? Quand ma carte Vitale a été invalidée, je n’ai pas pu aller récupérer mes médicaments. C’est malheureusement une question de vie ou de mort. “

Cette fois, il écrit à Agnès  Buzyn. Une conseillère du service social prend en main le dossier et permet à Claude Gonzalez de récupérer ses droits.

[Avec Lavoixdunord.fr]

Source :
www.egora.fr
Auteur : F Na.

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En bord de route, une “aire d’accouchement” pour répondre à la fermeture de la maternité

Au bord de la route départementale 925, dans l’Indre, une tente en toile a été installée. C’est une “aire d’accouchement d’urgence”. Une alerte en forme de poisson d’avril imaginée par les soignants et usagers qui se mobilisent contre la fermeture de la maternité du Blanc.

 

Inaugurée le 1er avril, une aire d’accouchement d’urgence a été installée au bord de la départementale 925, entre Vendœuvres et Mézières-en-Brenne dans l’Indre. Une parodie de panneau de signalisation a même été imaginée. Depuis la fermeture de la maternité du Blanc, fin octobre, soignants et usagers multiplient les initiatives pour attirer l’attention.

Au bord de la route, une toile de tente abrite cette maternité improvisée. Une table d’examen a été installée, avec ballon de grossesse et du matériel médical. Dans cette aire d’accouchement, une application pour smartphone est présentée. À travers des vidéos, elle explique les gestes à adopter en cas d’accouchement d’urgence. Une application très utilisée… notamment en Éthiopie, assure une aide-soignante. “Là-bas, les femmes accouchent dans la brousse. C’est vrai que nous aussi, aujourd’hui, on a un peu le sentiment d’être dans la brousse en Brenne“, ajoute-t-elle.

“Il y a des gens qui n’auront plus de projet de grossesse dans la région. C’est à moitié un poisson d’avril parce que c’est gros d’en arriver là dans un pays développé comme le nôtre. Mais si on va dans cette direction de fermer des maternités, alors il faut que la ministre de la Santé aille au bout de ses convictions et qu’on fasse des modules pour apprendre aux parents l’auto-survie”, explique Aurélie Bourry, sage-femme libérale.

Pour pousser la blague jusqu’au bout, une demande de financement pour pérenniser l’aire d’accouchement a été déposée auprès de l’Agence régionale de santé.

[Avec Francebleu.fr]

Source :
www.egora.fr
Auteur : F Na.

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Cas exceptionnel : elle accouche de jumeaux un mois après avoir mis au monde un premier bébé

Jusqu’ici, seuls 5 cas avaient été rapportés dans la littérature médicale. Une Bangladaise de 20 ans vient d’accoucher de jumeaux, 26 jours après avoir mis au monde un bébé prématuré. Les médecins n’avaient pas réalisé qu’elle possédait un utérus didelphe.

 

Vingt-six jours après avoir accouché d’un petit garçon prématuré, Arifa Sultana a eu la surprise de perdre à nouveau les eaux. A son arrivée à l’hôpital, les médecins constatent que la jeune mère de 20 ans s’apprête à mettre au monde des jumeaux, un garçon et une fille. Vendredi 22 mars, une césarienne est pratiquée. Mardi dernier, la jeune mère a pu rentrer chez elle : les trois bébés et leur maman se portent bien.

“En plus de 30 ans de carrière médicale, je n’ai jamais vu un cas comme ça“, a déclaré Dilip Roy, haut responsable médical de Jessore, qui s’interroge : comment les médecins ont-ils pu ne pas voir que la patiente était née avec deux utérus ?

L’utérus didelphe est une malformation utérine congénitale, dont la fréquence est de 0.3% dans la population générale féminine, nous apprend le Dr Marc Gozlan, sur son blog Réalités Biomédicales. Le risque d’accouchement prématuré est 3.5 fois plus élevé et le taux de grossesse vivante oscille entre 40 et 81.5%, expose-t-il dans un article de mai 2018.

“Une grossesse gémellaire chez une femme porteuse d’un utérus didelphe est un événement excessivement rare” : environ 1 cas sur 1 million de grossesses. Les deux cavités utérines accueillent chacune un fœtus, et se contractent indépendamment l’une de l’autre.

Les cas de triplés sur utérus didelphe sont encore plus exceptionnels : seuls 5 cas ont été publiés sur la littérature médicale. Arifa Sultana est donc tout à la fois malchanceuse et chanceuse, puisque ses trois bébés sont en bonne santé.

Ne gagnant que 63 euros par mois, le couple redoute de ne pas avoir les moyens de les élever.

[Avec AFP et Realitésbiomedicales.blog.lemonde.fr]

Source :
www.egora.fr
Auteur : A. M.

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