L’UNOF-CSMF, premier syndicat de Médecins Généralistes Libéraux, constate que la Cour des Comptes, tout en amalgamant à tort parcours de soins et reste à charge, reconnait le rôle essentiel du médecin généraliste traitant.
La Cour des Comptes demande que l’organisation sanitaire vers un parcours de soins du patient réaffirme clairement le rôle du médecin traitant comme le coordinateur des soins.

L’UNOF-CSMF ne peut qu’approuver cette demande qui n’exclut nullement la nécessité d’une collaboration étroite avec les autres professionnels de santé et les médecins des autres spécialités.

L’UNOF-CSMF considère que la mise en place du parcours de soins du patient qui doit valoriser sa prise en charge dans son cadre de vie nécessitera un arbitrage financier entre ce qui est alloué à l’hospitalisation, qui devient de plus en plus l’exception, et la proximité qui subit un accroissement de charges par le maintien à domicile des patients les plus âgées et les plus complexes. Une simple modification des répartitions à l’intérieur de l’enveloppe de ville, opposant les différents intervenants, ne permettrait pas de répondre à une organisation ambitieuse des soins de proximité.
Sans un véritable effort financier vers la totalité des soins de ville, parcours de soins et coordination resteront lettre morte.

L’UNOF-CSMF espère que les conclusions de la Cour des Comptes seront entendues par les instances mises en place par le Premier Ministre dans le cadre de la stratégie nationale de santé et que le cadrage budgétaire qui en découlera permettra de franchir une nouvelle étape pour répondre aux attentes conjointes des patients et des médecins généralistes.

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