COMMUNIQUE DE PRESSE

Rapport après rapport, la dépréciation de la Médecine Générale libérale se confirme

L’UNOF-CSMF, premier syndicat de Médecins Généralistes Libéraux, constate que la dernière étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) confirme la lente et constante dégradation des revenus des Médecins Généralistes libéraux.

C’est la conséquence directe de la politique de blocage des honoraires, et particulièrement de la Consultation, de 2008 à 2011 par la mise en chantier et le vote de la loi BACHELOT. L’étude montre qu’avant ce blocage les curseurs étaient encore en positif suite au rattrapage de rémunération de 2002 et de 2005 à 2007.

Au moment où l’Etat accorde aux médecins hospitaliers le paiement de ce qui est présenté comme un différé de salaires, à savoir leurs RTT, les Médecins Généralistes Libéraux voient leur revalorisation en permanence différée. Ce « deux poids-deux mesures » au moment où il n’est question que de proximité, de maintien à domicile et de prise en charge des pathologies lourdes dans le lieu de vie des patients, a pour conséquence la perte permanente d’attractivité de la Médecine Générale.
Au travers des différentes études, on peut affirmer que le temps de travail, le coût de la pratique et l’expertise des médecins libéraux ne sont plus rémunérés à proportion de l’investissement des professionnels.

L’UNOF-CSMF souhaite qu’au moment où un grand débat national est engagé soit mis au centre des réflexions, avec l’avenir de la protection sociale, le sort économique que les politiques comptent réserver aux médecins de proximité pour leur permettre de poursuivre leur mission dans des conditions d’exercice correspondant aux besoins de la population.


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Docteur Michel COMBIER
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