Y’a plus de quoi rire !

Vous commencez à me connaitre. Comme bête et méchant virus, le malheur des hommes m’émeut peu.

La crise qui touche la finance m’est assez étrangère. J’ai même un petit regret de n’y être pour rien. Si pour l’instant il n’y a pas mort d’homme, cela pourrait venir.

La misère risque de s’étendre sur tout le territoire sud-européen.

La folie des hommes peut à tout moment accroître la crise par la colère souvent meurtrière. Le passé est là pour nous le rappeler.

La recherche éperdue d’économies attaque bille en tête les relais sociaux et médicaux. L’urgence change d’aspect.

Ne risque-t-on pas de tuer un malade guéri ?

Cette crise vient de loin. Il y a peu certains osaient dire que les médicaments pris par la grand-mère d’aujourd’hui seraient payés par le petit-fils trente ans plus tard, intérêts et capital. D’autres appelaient à une prise de conscience des Français en finançant la couverture sociale à un niveau correspondant aux besoins des progrès thérapeutiques et du vieillissement de la population autrement que par le crédit.

Faire comprendre que le nombre de Smartphones ou de chaînes de télévision a un peu moins d’importance que le montant des dépenses de santé doit faire partie de la pédagogie des responsables.

Si l’économie doit fonctionner et être productive pour financer la protection sociale dans notre société de répartition, les hommes politiques ont le devoir d’apprendre à nos concitoyens de  prioriser leurs besoins.

Le financement à crédit a donc ses limites. Pour le particulier et pour l’Etat. Pour ce qui concerne les médecins généralistes, ils supporteront mal d’être par trop entravés dans leur action au service de la population.

Il ne faut pas confondre l’effort individuel que l’on peut demander au médecin contribuable, comme aux autres, et les moyens nécessaires à l’accomplissement de sa mission. En ayant participé aux respects des objectifs de dépenses, les médecins ont l’impression d’avoir beaucoup donné, y compris en ayant vu leurs honoraires bloqués.

Si effort il doit y avoir, ce n’est peut-être pas dans la restriction des besoins des plus faibles, d’un point de vue sanitaire ou économique, et de ceux qui les aident. Vraiment la conjoncture engage à tout sauf à se marrer… désolé.

Virulix


Si prévisibles ARS.

En son temps Virulix avait montré les risques de la loi Bachelot et la mise en place des Agences Régionales de Santé. Dans beaucoup de régions, elles font l’unanimité… contre elles.

Médecins libéraux et hospitaliers, structures, organisations de patients, la grogne monte. Sur la permanence de soins, la répartition public-privé, les schémas régionaux, c’est le règne de la structuration administrative.

Dommage collatéral, on n’entend plus ceux qui ont soutenu la grande loi « trentenaire » de l’ancienne ministre. En tout, au plus une trentaine de seconde d’analyse, on pouvait prévoir ce qui est en train d’arriver. La sagacité est décidément une qualité bien mal partagée. Encore une inégalité à combattre.


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Qui qui n’en est le Président ?

La démission du Cavaliere, celle du premier ministre grec, les plans de rigueurs sont choses futiles en regard de ce qui se passe à la FMF où, de prétoire en prétoire, de communiqués en regards fuyants, on ne sait toujours pas si le Régi-cide a eu lieu.

Celui qui se désigne comme nouveau président se voit sommé par l’ancien de faire la preuve juridique de ses prétentions.

Prompt à attribuer des noms d’oiseaux à ses collègues syndicaux, le peut-être futur ex-président et son collègue sont les Pipo et Mario d’un cirque médiatique incompréhensible, dont leur délirante cellule juridique, plutôt que de parler à tort et à travers sur des sujets qu’elle ne maîtrise pas, ferait mieux de nous éclairer sur l’imbroglio qui les accablent.

Va ! Il y a encore ici-bas des événements sans importance qui peuvent faire sourire. Que nos deux acolytes en soient ici remerciés.