C’est une épée de Damoclès qui pèse sur les syndicats de médecins dont les négociations avec l’assurance maladie ont repris cette semaine. Les partenaires conventionnels s’étaient quittés en décembre sans parvenir à s’entendre sur les deux principaux dossiers : la lutte contre les « déserts médicaux » et la limitation des dépassements d’honoraires. Or, si la négociation n’aboutit pas avant le 31 janvier, date fixée par Roselyne Bachelot fin décembre, le président de la République a déjà prévenu que la balle passerait dans le camp du Parlement, qui profiterait du débat sur le projet de loi Hôpital, patients, santé, territoires (Hpst) prévu en février pour adopter les « mesures nécessaires ». Les médecins pourraient alors se voir imposer un certain nombre de contraintes. Ce que ne veulent surtout pas, évidemment, les organisations professionnelles.