Le C à 23 euros va-t-il être gagé 3 fois ?

Depuis qu’il a été signé, les économies qui devaient permettre le C à 23 euros ont été largement acquises que ce soit sur l’activité propre des médecins généralistes avec la diminution des actes que sur la maîtrise des prescriptions.

Las, les discussions dans les Egos, nécessaires réflexions sur l’avenir du métier, ont noyé le poisson de la Consultation, tout en affirmant sa légitimité.

Les Ministres du Budget et de la Santé remettent le compteur des économies à zéro et demandent 520 millions d’euros supplémentaires pour 2009.

Deuxième vente aux enchères de la juste rémunération. Parole de Ministres : si les économies sont tenues à l’euro près, l’augmentation du tarif de la Consultation sera acquise.

Troisième vente aux enchères : prendre aux autres spécialités plutôt techniques pour donner aux spécialités cliniques. Outre le côté immoral de ce troc, chacun en mesure le danger. Aux yeux du politique, le bénéficiaire d’aujourd’hui peut être le donateur de demain.

Non, Madame, Messieurs les Ministres, le tarif de la Consultation ne se mesure pas ni au niveau des économies ni à l’encan des lubies technocratiques. Il correspond à la charge de travail d’une profession qui, dans la période actuelle, doit répondre à une souffrance physique et psychique complexe qui alourdit le contenu de la Consultation.

Comme une autre rémunération dans d’autres secteurs, la légitimité de la progression de la Consultation du Médecin Généraliste doit reposer sur un travail et un service. Et cela n’est nullement exclusif des efforts utiles et nécessaires d’une maîtrise pertinente dans la période économique actuelle.


Etablissement Hospitalier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) : les Médecins Généralistes doivent revendiquer leur place

L’évolution sociétale, la grande dépendance, la solitude rendent souvent impossible le maintien à domicile des personnes âgées.

Des structures de qualité ont été créées pour les accueillir. Elles sont légalement considérées comme leur nouveau domicile.

Aussi, gardent-elles le choix de leur praticien. A nous, médecins traitants généralistes, de répondre à l’attente de patients que nous suivons depuis plusieurs années.

Dans la mesure de la disponibilité, il faut revendiquer ce suivi qui est l’essence même de la réponse médicale de proximité, d’un médecin au cœur de la société et de ses évolutions.


EHPAD : l’UNOF-CSMF travaille à la reconnaissance des Médecins Généralistes

Sous l’égide du Ministère du Travail, des Relations Sociales, de la Famille et de la Solidarité s’est tenue une réunion concernant la place des médecins et la coordination dans les EHPAD.

Côté médecins libéraux, seuls le SML et l’UNOF-CSMF ont assisté à cette réunion, essentielle pour le maintien d’une réponse de la Médecine Générale dans ce secteur d’activité.

Les grands penseurs de l’avenir de notre profession avaient cru bon de s’abstenir.

Nous avons rappelé nos orientations.
Tout d’abord, une juste reconnaissance du médecin coordonnateur centrée sur ses missions, lui permettant d’établir une relation de qualité et de confiance avec les médecins généralistes libéraux intervenants dans ces établissements.

Ensuite, la mise en place d’une convention tripartite (Etablissement – Médecin coordonnateur – médecin libéral), négociée nationalement, clarifiant rôle et missions de chacun, maintenant le libre choix du patient tout en permettant une gestion équilibrée de la structure.


EHPAD : on nous ressert les autres modes de rémunération

Dans le débat sur les EHPAD, on remet sur le tapis le paiement au forfait des patients dans ces établissements.

Attention : faux nez.

Autant il peut exister un paiement forfaitaire en complément du paiement à l’acte pour les tâches transversales, pour la charge de travail complémentaire qu’implique une coordination de qualité.

Le forfait pour seule et unique rémunération entraînerait de fait l’exclusion des médecins généralistes qui auraient peu de patients dans ces établissements.

Il est logique, par ailleurs, que le médecin coordonnateur ait, lui, une rémunération forfaitaire ou salariale du fait de son activité transversale mais à un niveau quand même supérieur à l’actuel !

Docteur Michel COMBIER
Président.


Conseil de la concurrence : la souscription nationale de la CSMF auprès des médecins se poursuit

Après sa très lourde condamnation par Conseil de la Concurrence de la CSMF et l’UMESPE à une amende de 370 000 € (220 000 € pour la CSMF et 150 000 € pour l’UMESPE !) payable immédiatement et malgré la procédure d’appel, la CSMF a lancé une souscription nationale auprès de tous les médecins.

Vous avez été nombreux à nous apporter votre aide et la CSMF remercie tous les médecins qui lui ont apporté leur soutien. Pour autant, la collecte se poursuit et nous avons encore besoin de vote aide !

Merci de nous aider à résister aux diverses pressions faites sur notre profession et à nous aider à continuer à vous défendre.


Textes parus au Journal Officiel disponibles sur le site CSMF :
http://www.csmf.org/index.php?option=com_content&task=view&id=197&Itemid=245



EN BREF :

 POUR LA CSMF, LA CRISE NE DOIT PAS SERVIR DE PRETEXTE AU MASSACRE DE LA SANTE

Alors que l’apparition brutale de la crise boursière et financière en France a amené l’Etat à injecter 10,5 milliards d’euros dans les banques, et à mobiliser un programme d’investissement direct dans l’activité économique de 175 milliards d’euros sur trois ans, « nous assistons aux agissements d’un Gouvernement, et sans doute à l’action isolée d’une Ministre de la Santé débordée par son administration, détruisant un système de santé qui faisait la grandeur de notre pays », s’indigne la CSMF qui dénonce le sabordage médecine de ville.

La CSMF estime que plus que jamais dans les périodes de crise nos dirigeants, et les Ministres de la Santé en particulier, ont le devoir de préserver la santé des personnes qui souffrent dans leur vie sociale et économique.

Lire l’édito de Michel CHASSANG

 LE PLFSS 2009 EN DEBAT DEPUIS MARDI HIER A L’ASSEMBLEE

L’examen du Projet de loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2009 a débuté mardi à l’Assemblée Nationale.

Le journal « Le Monde » montre que des « députés UMP résignés à adopter un budget d’attente », qui déplorent « l’incohérence » du calendrier les obligeant à « discuter d’abord du financement et ensuite de la nouvelle architecture du système de santé » via l’examen de la loi HPST prévu début 2009.

De son côté, le ministre du budget leur a promis qu’il n’y aurait “pas de prélèvement ni coupes supplémentaires dans les dépenses”, malgré le contexte de crise.

Les objectifs de dépenses”, fixés par le texte, “ne sont pas remis en cause par la conjoncture”. “Nous maintiendrons l’effort de dépense, c’est un effort structurel pour plus d’efficience, mais nous ne chercherons pas à compenser une dégradation de la conjoncture par plus de prélèvement ni par des coupes supplémentaires dans les dépenses”, a-t-il promis.

 BUR ENERVE DAVANT

Estimant que certains amendements proposés par le rapporteur du PLFSS pour 2009, Yves Bur constituent une véritable “déclaration de guerre” envers les mutuelles de santé, le président de la Mutualité française, Jean-Pierre Davant a demandé lundi au gouvernement de “rappeler à l’ordre” ce dernier, « sinon le mouvement mutualiste serait fondé de penser qu’il est en mission ».

Une déclaration qui fait suite notamment à la proposition d’Yves Bur, de « retirer aux mutuelles la gestion des régimes de Sécurité sociale des fonctionnaires » et qui a mis le feu aux poudres mutualistes.

 CURES THERMALES: LE GOUVERNEMENT OPPOSE A UNE BAISSE DES REMBOURSEMENTS

Il aura fallu tout le poids de Xavier Bertrand pour déminer le conflit et expliquer que l’amendement au PLFSS 2009, destiné à réduire le remboursement des cures thermales de 65% à 35%, était une “mauvaise idée”.

Le ministre du Travail du travail a indiqué que le gouvernement s’opposerait à cette proposition, adoptée par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, qui avait déclenché la colère des milieux thermalistes et des élus locaux.

Le Syndicat National des Médecins Rhumatologues (SNMR) avait demandé à tous ses adhérents d´interpeller leurs élus et conseillé à leurs patients curistes d’en faire de même « compte tenu des répercussions néfastes de cet amendement sur la santé des patients, sur l´économie des régions thermales et du manque total de bénéfice pour le budget de la sécurité sociale ».

 LE MINISTRE DU BUDGET JUGE LES DEPENSES DE SECURITE SOCIALE PROCHES DES PREVISIONS

Dans une interview sur « France Inter », le ministre du budget a affirmé que les dépenses de la Sécurité sociale cette année n’ont jamais été aussi proches des prévisions “depuis 10 ans”. “Comme pour le budget de l’Etat, les dépenses on essaie de les maîtriser au maximum, c’est pas toujours facile dans le domaine de la Sécurité sociale mais on y arrive”, a expliqué le ministre.

Alors, si « on y arrive », c’est peut-être grâce à ceux auxquels on demande tous les efforts, non ? C’est-à-dire les soins de ville, les médecins libéraux et la maîtrise médicalisée, envers lesquels ce ministre avait affiché, il y a quelques jours, un dédain moqueur.

 LE MINISTERE CARTOGRAPHIE L’OFFRE DE SOINS

Une cartographie du territoire national en cinq zones est en cours d’élaboration au ministère de la santé pour traiter les problèmes de démographie médicale. Selon la ministre de la santé, un quart de la population serait confrontée à des difficultés car vivant, pour 5%, dans des zones très sous-dotées en médecins, comme les banlieues des grandes villes, pour 20% résident en zones sous-dotées
50% des Français résideraient en « zones neutres » contre 20 % en zones et 5% en zones très sur-dotées.”.

Comme toujours, cette cartographie est établie en catimini, sans aucune concertation avec les syndicats médicaux… en tous cas avec la CSMF…

 PUBLICITE POUR L’ALCOOL : BOIRE OU SURFER, IL FAUT CHOISIR !

La ministre de la santé s’est dite favorable à l’autorisation de la publicité pour l’alcool sur internet dans le projet de loi HPST et ne s’opposera pas lors de l’examen de la loi hôpital, patients, santé et territoires (HPST) au Parlement à un amendement parlementaire qui actualise la loi Evin en autorisant la publicité sur internet.

Cette position a immédiatement soulevé le tollé des associations de lutte contre l’alcoolisme et de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) dénonçant une “fausse route” de la ministre.

 LES COMPLEMENTAIRES ACCEDENT DESORMAIS AUX DONNEES DE SANTE

Un arrêté du ministère de la Santé paru au Journal Officiel autorise les fédérations des familles d’organismes complémentaires (Mutualité française, Fédérations française des sociétés d’assurances, Centre technique des institutions de prévoyance) à accéder à la base de données de l’Assurance-maladie, le SNIIRAM.

Les complémentaires santé vont donc pouvoir accéder aux données de remboursement anonymes de l’assurance maladie par l’intermédiaire de l’Institut des Données de Santé (IDS).

Mais elles ne comptent pas se satisfaire de cette première étape, puisqu’elles entendent, à présent, demander aussi l’accès aux données individuelles de remboursement d’un assuré particulier mais de façon anonyme.

 LANCEMENT D’UN PORTAIL D’INFORMATION PUBLIC SUR LE MEDICAMENT

Dans un entretien au quotidien « La Tribune », la ministre de la santé annonce le lancement prochain “très prochainement” d’un portail d’information public sur le médicament commun à toutes les institutions produisant des informations – le ministère de la santé, la Haute autorité de santé (HAS), l’assurance maladie.

Ce site consultable par le grand public a pour objectif principal d’« aider les médecins à prescrire mieux, en leur donnant une information objective ».

Dans cette interview, la ministre de la santé confirme sa volonté de poursuivre sa politique de “baisse ciblée des prix des médicaments” et indique qu’elle demandera à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) d’élargir le répertoire des médicaments pouvant être remplacés par un générique.

 CONTRAIREMENT AU TITRE DE « MEDECIN », LE TERME DE « MEDECINE » N’EST PAS PROTEGE

La Cour de cassation vient de reconnaître que s’il n’est pas possible à tout un chacun de se déclarer « médecin », en revanche, le terme de « médecine » peut être utilisé beaucoup plus librement, d’où les expressions de médecine douce, chinoise, alternative ou… volante !

Le conseil départemental de l’Ordre des médecins de Moselle avait invité un praticien exerçant la « médecine chinoise » à cesser d’utiliser le titre de médecin et à exercer son activité sous une autre dénomination.

La Cour d’appel de Metz avait confirmé la position de l’Ordre or, la Cour de cassation vient d’annuler en partie cette décision, confirmant l’interdiction de l’usage du terme “médecin”, mais autorisant celui de “médecine”.

Les magistrats ont rappelé que le terme de « médecine », à l’inverse du titre de « médecin », n’est pas protégé.


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