demographie – permanence de soins : même combat

L’UNOF, branche généraliste de la CSMF, rappelle son attachement à la liberté d’installation et au maintien des valeurs d’une médecine libérale et sociale, solidaire et conventionnée, pour permettre l’accès aux soins de tous.

L’UNOF-CSMF soutient pour ces raisons et sans arrière-pensée depuis le début le mouvement de protestation des étudiants en médecine, internes et chefs de cliniques, et demande la suppression de l’Article 33 du PLFSS.

L’UNOF-CSMF rappelle que, pour le problème démographique, la permanence de soins est cruciale. Le Gouvernement et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie sont incapables de résoudre le problème des astreintes du samedi après-midi et des ponts alors que le décret les concernant est sorti il y a bientôt un an.

Il est trop facile de dire que les mécanismes incitatifs ne marchent pas quand les tutelles n’arrivent pas à honorer leur parole dans ces départements où les médecins spécialistes en Médecine Générale sont les plus engagés dans la permanence de soins.

L’UNOF-CSMF, face à l’absence de réponse des tutelles, demande aux médecins de poursuivre leur mouvement de non volontariat pour la permanence de soins du samedi après-midi.

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