Les politiques contraignantes qui ont été mises en place après l´explosion du nombre des étudiants suivant la réforme des universités post soixante huitarde avaient été soutenues par les instances professionnelles. Celles-ci voyaient se profiler un trop plein de praticiens et parallèlement une décrudescence de l´activité respective de chacun. Mais les excès de cette politique restrictive sont apparus lorsque les « baby boomers » se sont vus moins nombreux, et qu´une inversion démographique impliquait le non remplacement des titulaires ; les systèmes de retraite en étaient affectés dangereusement, les cotisations progressant beaucoup et les partants à la retraite ne trouvant plus de repreneurs. Faisons donc machine arrière, et demandons au gouvernement de faire croître le numerus clausus. C´est bien ce qu´on commence de faire, mais patatras, voici une étude conjointe de l´IGAS et de son pendant universitaire, mettant les pieds dans le plat en constatant que l´équipement humain et matériel des universités ne saurait absorber le surcroît d´étudiants, déjà important du fait de l´internat et de la sixième année.