L’UNOF, branche généraliste de la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF),
demande au Conseil de l’UNCAM, qui se réunit demain, de prendre ses responsabilités vis à vis de
la Médecine Générale sans faux fuyants ni manoeuvre dilatoire.
L’UNOF-CSMF demande la reconnaissance officielle de la spécialité de médecine générale, et se
réjouit à cette occasion du soutien apporté par le Conseil National de l’Ordre des Médecins.

En 2007, du fait de la modification des études médicales, cette reconnaissance exige un
alignement naturel du tarif de la consultation sur celle du spécialiste, et donc une fixation d’une
consultation de base à 23 € pour tous.
Ce combat, mené par l’UNOF-CSMF depuis des années, demandera pour aboutir un certain
nombre de mesures réglementaires permettant la reconnaissance pleine et entière de la spécialité
de Médecine Générale.

Elle devra s’appliquer de manière automatique à tous les médecins
généralistes de ce pays, fers de lance de la réponse de proximité et de l’accès aux soins de tous.

Tous les médecins généralistes français attendent donc que le Conseil de l’UNCAM s’engage sur la
revalorisation logique et juste de la Médecine Générale, afin que la négociation conventionnelle du
vendredi 2 mars débouche sur le calendrier de mise en oeuvre de ce nouveau tarif de la
consultation d’autant que, pour la première fois, se dégage un large consensus autour de ce projet.

L’UNOF-CSMF considère que ne pas répondre, un fois de plus, à cette demande serait une gifle
donnée à une profession qui s’est investie dans la maîtrise médicalisée avec des résultats jamais
égalés.

L’UNOF-CSMF prendra ses responsabilités si la réunion du 2 mars ne répondait pas aux attentes
fortes des médecins spécialistes en Médecine Générale.

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Contact presse :

Docteur Michel COMBIER

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