En décidant de jouer la montre sur les négociations avec les médecins libéraux, l’UNCAM prend le
risque de casser une dynamique qui a permis d’obtenir, par la maîtrise médicalisée, des résultats
économiques jamais atteints depuis dix ans.

En se plaçant sur le registre de la culpabilisation des médecins généralistes sur leur rémunération,
le Directeur de l’UNCAM oublie les années de blocage qu’ils ont subi et qui font de leurs honoraires
les plus bas d’Europe occidentale.

En ne voulant pas prendre en considération la spécialisation de la Médecine Générale en 2007,
l’UNCAM ne tire aucun enseignement face à une profession qui souhaite évoluer vers plus
de pertinence et plus d’amélioration du service rendu, dans le cadre législatif fixé.
Devant cette attitude, l’UNOF, branche généraliste de la Confédération des Syndicats Médicaux
Français (CSMF), demande au Conseil de l’UNCAM et à son Directeur de prendre la mesure de
leur responsabilité sur l’avenir d’une profession qui n’a d’autre but que de répondre aux besoins de
santé de la population.

Cette profession exige que soit poursuivit sa reconnaissance entamée en 2002, reconnaissance
proclamée et jugée nécessaire par le Ministre de la Santé qui a considéré à plusieurs reprises
comme inéluctable la rémunération de la consultation de base de la spécialité de Médecine
Générale à 23 €.

L’UNOF-CSMF s’investira dans le cadre conventionnel lors de la séance de négociation du
vendredi 2 mars 2007.

Elle veillera à ce qui apparaît comme un dû aux yeux des médecins
généralistes français, lié à leur modification de statut et à leurs efforts, ne devienne pas un cadeau
préélectoral.
La Médecine Générale doit rester au coeur du système sanitaire Français. Elle doit avoir les
moyens de travailler, de se former, de préparer l’avenir avec des réorganisations structurelles.

La reconnaissance des efforts fournis et la perspective d’un métier d’avenir sont dans les mains de
ceux qui gèrent l’Assurance Maladie.

Avec des résultats tangibles, nous avons su prendre nos responsabilités, il serait temps qu’ils
prennent les leurs.

Sans cela, la Convention actuelle mais aussi les futurs contrats entre la société
et les médecins ne pourront plus exister.

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Contact presse :

Docteur Michel COMBIER

Portable : 06.03.78.33.25.

Tél. : 01.43.18.88.30.

Mail : combierm.dr@wanadoo.fr