MEDECINE GENERALE :
DE LA VACHE SACREE A LA VACHE MAIGRE

La Médecine Générale, encensée en permanence par les plus hautes autorités sanitaires, se retrouve dans une situation impossible du fait des choix budgétaires gouvernementaux pour 2007.

Le taux, ridiculement bas, de l’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM), ne permettra pas d’accompagner conventionnellement la spécialisation de la Médecine Générale en 2007.

L’absence de reconnaissance universitaire de notre profession, maintes fois annoncée mais toujours non publiée, vient s’ajouter au malaise des professionnels, qu’ils soient en activité, formateurs ou en formation.

En privilégiant un secteur hospitalier dépensier pour affaiblir un secteur ambulatoire vertueux, l’Etat prend le risque de voir les bons résultats économiques disparaître dans la fin des efforts de maîtrise.

L’UNOF-CSMF demande aux Parlementaires de prendre conscience de ce risque et de rectifier l’équilibre nécessaire à la revalorisation de la Médecine Générale, médecine de proximité indispensable à l’accès aux soins pour tous.

La persistance dans cette voix, synonyme d’une impossibilité d’une consultation de médecine générale à 23 € en 2007, mais aussi d’une revalorisation des autres professionnels de santé libéraux, entraînerait de la part de l’UNOF-CSMF une réponse proportionnée à l’agression subie qui rappellera, pour ceux qui l’ont un peu vite oublié, celle de 2002.

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Docteur Michel COMBIER

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