L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins généralistes, appelle à la responsabilité des dirigeants de l’Assurance Maladie à la veille de la négociation conventionnelle du vendredi 10 février.

Longtemps attendue, maintes fois souhaitée par les plus hautes instances du pays, la revalorisation de la médecine générale est à un tournant. Demain, nous saurons si la volonté politique accompagne concrètement les discours.

Après une année exceptionnelle, qui a vu les médecins de famille s’inscrire naturellement dans le rôle de médecin traitant, la poursuite de cette dynamique doit rapidement devenir effective. La maîtrise médicalisée, aux résultats jamais égalés, doit être la base de la continuité du mouvement engagé.

Dans chacun de leur cabinet, les médecins généralistes, soumis comme tous les professionnels libéraux à des contraintes de charges en croissance, ne comprendraient pas que la consultation subisse une cinquième année de blocage.

L’accession à une rémunération de base identique à leurs confrères spécialistes en relation avec la modification des études médicales en 2007 exige une revalorisation de rattrapage dès ce début d’année.

L’UNOF-CSMF, qui a su être un partenaire fiable dans son engagement pour la réforme, ne tolèrera pas une fin de non-recevoir sur sa revendication principale et ancienne.

Chacun est face à ses responsabilités, nous saurons prendre les nôtres à l’écoute des confrères de terrain dont l’exaspération ne fait que croître devant le silence des tutelles.

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