1993 – 1995 – 2002 – 2005 : que vaudra le millésime 2006 ?

Au moins, les choses sont claires. Le Conseil de l’Union Nationale des Caisses d’Assurance Maladie (UNCAM) ne veut pas de nouveau plan de maîtrise puisqu’il n’accepte pas d’envisager d’autres avancées tarifaires, et malgré le résultat inégalé de la maîtrise 2005, il mégote pour les revalorisations prévues depuis un an.

C’est donc ailleurs qu’il va falloir s’adresser.

Rappeler au Ministre de la Santé, dont personne jusqu’alors ne peut douter de la bonne foi, qu’il s’est engagé sur une reconnaissance de la médecine générale et qu’il n’avait pas de tabou sur la hausse de la consultation.

L’image d’une profession libérale, qui a tenu ses engagements et aidé à la baisse des déficits, pourrait servir de modèle, et la revaloriser pour services rendus serait un bel exemple de la culture de résultats qui semble à la mode.

Le courage de mettre ses actes en concordance avec ses paroles serait une occasion de montrer une forme évoluée de bonne gestion politique.
Faute de pouvoir se lancer comme d’autres dans des actions violentes pour être pris en considération, les médecins ont d’autres moyens qui, par le passé, ont montré leur efficacité.

Le millésime 2006 ressemblerait alors beaucoup à celui de 1995 qui, quand il a été débouché, a donné la piquette de 1997.

Docteur Michel COMBIER, Président.


Conseil de l’UNCAM : quelle place veulent-ils pour la médecine générale ?

Le Conseil de l’UNCAM a peur de son ombre.

On veut bien que la crainte du comité d’alerte de juillet plane sur cette docte assemblée. Elle veut faire croire que la hausse des honoraires entraînerait l’alarme générale.

A qui ferait-on croire qu’une augmentation, qui plus est en cours d’année, sur la consultation, serait la cause d’un dérapage.

C’est faire peu de cas des économies à venir et de celles qui pourraient être obtenues en améliorant la dynamique du contrat.

C’est vite oublier les taux de dérive hallucinants des autres secteurs, particulièrement des hospitaliers.

Devant une telle injustice, les généralistes seront réagir. Ce ne sera plus « comité d’alerte » mais « tous aux abris ».


Les médecins libéraux vont-ils payer pour tout le monde ?

On sent bien que les difficultés politiques de la période actuelle font qu’il est ardu d’afficher un coup de pouce sur les consultations.
Effectivement, de nombreuses mesures vont dans le sens d’une diminution de certains acquis sociaux.

Pourtant, c’est vite faire le deuil des efforts accomplis pendant un an pour une maîtrise qui n’avait jamais donné des résultats aussi importants.

Il faut choisir. Soit on permet aux médecins libéraux de poursuivre leur action, d’être des partenaires dans une nouvelle organisation des soins et d’améliorer, par la maîtrise médicalisée, les comptes sociaux de la Sécurité sociale, soit on préfère les avoir indéfiniment comme des ennemis.

Cette attitude peut tout à fait être celle d’une caisse qui deviendrait alors un financeur aveugle et qui ne chercherait que par la répression à faire rentrer tout le monde dans le rang.

Il ne nous semble pas que c’était l’esprit de la Loi de 2004.

Il va falloir trancher : on sait bien que la 2ème année est toujours l’année difficile.

Pour la réussir, il n’y a pas d’autres choix que de faire confiance aux médecins et de leur montrer l’estime dans laquelle on les porte. Mais cette notion fait-elle partie de la culture de la CNAM ?


La Caisse veut se pencher sur les prescriptions hospitalières

Chaque confrère libéral peut le dire, dans son exercice quotidien, les prescriptions hospitalières ne relèvent pas des mêmes contraintes que celles qui lui sont imposées.

Il est évident que la manière de fonctionner des services hospitaliers ne permet pas d’amener au plus près du terrain les informations et les pratiques qu’impose la maîtrise médicalisée.

Il ne s’agit pas ici de culpabiliser nos confrères hospitaliers. Le mode de fonctionnement des marchés médicamenteux explique souvent des habitudes qui sont prises du fait d’importantes ristournes sur certains produits par les laboratoires pharmaceutiques.

Tout ceci peut se concevoir et représente souvent une bonne gestion pour l’hôpital.

Par contre, il faut que nos confrères aient conscience que, lorsque leurs prescriptions sont exécutées dans le secteur libéral, c’est l’enveloppe de ces derniers qui est d’autant amputée.

Il faut, et c’est essentiel, que chacun marche du même pas, de manière à réussir globalement à mettre en exergue la qualité des médecins et leur implication dans le maintien d’un équilibre de la Sécurité Sociale.


Regroupement des médecins : une bonne idée …

Dans le cadre des mesures sur la démographie, le Ministre de la Santé a prévu une majoration de 20 % des honoraires pour les médecins qui se regrouperaient dans des zones démographiquement difficiles.

Si cette mesure peut se concevoir, elle risque, dans de nombreux endroits, de ne pas correspondre à un besoin.

En effet, dans certains cantons, le regroupement de médecins n’est pas justifié par le nombre d’habitants qui sont dans le canton. Il faut, à ce moment-là, donner les moyens au médecin pour qu’il puisse régulièrement décrocher de son travail ou alors qu’il puisse prendre à ses côtés un collaborateur libéral sans que cela le pénalise financièrement.

C’est pour cela que la mesure d’augmentation de 20 % des honoraires est une bonne mesure pour les régions sous médicalisées mais qui doit être accessible à tous les médecins et non seulement à ceux qui exerceraient en groupe.


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