Il faut accélérer le mouvement

Cette semaine, nouvel épisode de négociations. On va nous la refaire paupérisme et autre message larmoyant. Economies, économies, et re-re économies.

Justement parlons-en sans complexe : la maîtrise est là, efficace, médicalisée, dans le secteur libéral uniquement. L’hôpital continue la dérive des dépenses. L’ambulatoire compense le côté dispendieux des établissements publics. On aura du mal à nous faire avaler des couleuvres.

Il faut rapidement prendre acte des résultats et appliquer les accords.
Poursuivre la dynamique est indispensable au maintien de la place de notre profession dans le système de soins.

Sans revalorisation du C, l’image du partenaire conventionnel sera dégradée aux yeux des médecins généralistes. Il aura alors l’occasion d’apprécier leur pouvoir de nuisance faute de n’avoir su estimer et valoriser à sa juste valeur leur pouvoir d’adhésion.

Ne perdons pas de temps pour aller plus loin, avançons, certes pas à marche forcée, mais résolument en appliquant tous les engagements passés et en attaquant la nouvelle étape.

Docteur Michel COMBIER, Président.


Pourquoi une hausse du C est possible

Une fois soldée l’année 2005, ce qui ne sera pas une mince affaire, il faudra bien pousser plus avant.

La hausse du C est nécessaire, elle est possible.
En regard des sommes engagées, toutes n’auront pas été intégralement reversées particulièrement sur le forfait médecin traitant. Cela donne du grain à moudre supplémentaire.

La dernière augmentation du C de 2002 n’a pas entraîné d’inflation du nombres d’actes, au contraire.

Le désir du médecin n’est pas de travailler plus, il souhaite travailler mieux. Rappelons-nous notre slogan d’alors.

Au moment où la profession veut les outils d’amélioration de sa qualité professionnelle, accordons lui conjointement ceux de la qualité de vie.

L’augmentation du C est possible avec un objectif logique et ambitieux de 23 € en 2007.


Réforme du financement de la protection sociale

Souvent les médecins pensent ne pas être concernés par les grandes décisions économiques. La réforme du financement de la protection sociale, annoncée lors des vœux de début d’année, exprime une orientation forte : moins peser sur le travail et donc sur l’entreprise pour ce financement.

Idée : création d’une TVA sociale à l’instar du choix allemand de 2005 ou augmentation de la CSG à l’assiette plus large que les seuls revenus de l’emploi.

Pour l’organisation de la Santé, qui nous préoccupe, cela signifie progressivement une étatisation du système, déjà bien engagée depuis la loi de 2004.

La réduction des dépenses à l’autre bout entraînera une diminution de la charge solidaire et un plus grand recours à l’assurance complémentaire.
On passera alors d’un paritarisme Caisse, syndicat de salariés et médecins à un paritarisme Etat, Assurance maladie solidaire, Assurance maladie Complémentaire.

Méditons l’exemple allemand où la réforme s’est faite par un accord entre les partis de la majorité et de l’opposition sans la moindre considération de l’avis des médecins.


Décret pour les nouveaux installés : un moratoire de 5 ans

Comme déjà signalé, le Décret, permettant aux médecins primo-installés de ne pas voir leurs patients pénalisés par le parcours de soins, est sorti.

Cette mesure s’applique sur tout le territoire pour une période de 5 ans. Nous y étions favorables dans la mesure où le choix d’une pénalisation avait été fait.

Par contre, pour les réinstallations, seuls les médecins qui feront cette démarche dans une zone sous médicalisée pourront bénéficier de cette mesure.

On en voit l’objectif démographique, moins la logique humaine.
Il s’agit là d’une différence qui interdit aux médecins plus anciens de choisir leur lieu de réinstallation même si leur parcours personnel (accidents de la vie, divorce, …) les conduit à aller sous d’autres cieux. Ils devront choisir les moins hospitaliers.

La nécessaire compréhension du problème des jeunes praticiens ne doit pas se faire sur le dos des plus anciens car pour eux, la mesure n’est plus dans l’incitation mais dans la restriction. Attention à ne pas tomber dans le jeunisme car les jeunes d’aujourd’hui sont les vieux de demain.

Décret : http://www.unof.org/article.php3?id_article=625


Maisons médicales de garde : il va bien falloir décider

La fermeture de la maison médicale de Rennes montre bien l’incertitude des décisions administratives.

D’un côté, on pousse les confrères à maintenir une réponse de proximité. Avec logique, ils réclament un confort de travail légitime, ils l’obtiennent, le système marche mais coûte cher.

Alors, on ferme.

Avant ils travaillaient à l’œil, ils prenaient même en charge les frais d’administration.

Demain, les urgences hospitalières vont être à nouveau surchargées. Sans moyens, pas de permanence de soins des libéraux.

On attend les propositions, car il y en a un peu assez de se mettre à la place de ceux qui doivent décider et qui se dépêchent de scier la branche sur laquelle le système est assis.

Le financement par la seule Assurance Maladie ne tiendra pas la route. Alors, chers responsables, creusez-vous la tête pour attirer les vocations. Vous connaissez depuis longtemps nos propositions.


Textes parus:

J.O. du 05/01/06 :

Décret n° 2006-6 du 4 janvier 2006 relatif à l’hébergement de données de santé à caractère personnel et modifiant le code de la santé publique (dispositions réglementaires)
Ce texte fixe les conditions à remplir par toute personne physique ou morale souhaitant assurer l’hébergement de données de santé à caractère personnel et bénéficier d’un agrément d’une durée de 3 ans.

Concernant cet agrément, un comité doit se prononcer sur le dossier en particulier sur les garanties d’ordre éthique, déontologique, technique, financier et économique qu’offre le candidat. Il émet son avis dans le mois qui suit la réception du dossier transmis par la Commission nationale de l’informatique et des libertés.

Le comité d’agrément comprend :

 Un membre de l’inspection générale des affaires sociales nommé sur proposition du chef de l’inspection générale des affaires sociales ;

 Deux représentants des associations compétentes en matière de santé, agréées au niveau national dans les conditions prévues à l’article L. 1114-1 ;

 Deux représentants des professions de santé, l’un nommé sur proposition du Conseil national de l’ordre des médecins et l’autre sur proposition de l’Union nationale des professions de santé ;
Trois personnalités qualifiées :

 Une personne choisie en raison de ses compétences dans les domaines de l’éthique et du droit ;

 Une personne choisie en raison de ses compétences en matière de sécurité des systèmes d’information et de nouvelles technologies ;

 Une personne choisie en raison de ses compétences dans le domaine économique et financier.
Le directeur général de la santé, le directeur de l’hospitalisation et de l’organisation des soins, le directeur des Archives de France, le directeur général des entreprises et le directeur général de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, ou leurs représentants, assistent aux séances du comité avec voix consultative.

Texte disponible sur le site UNOF : www.unof.org – Rubrique « Documents utiles ».


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