Il y a deux ans, une enquête a été mise en place par l´AFSSAPS dans le but de recenser de façon exhaustive les cas de soumission chimique relevés par les services d´urgences, les Samu ou les services de médecine légale, d´identifier les substances en cause et de définir les « modus operandi des agresseurs. Pilotée par le Centre d´évaluation et d´information sur la pharmacodépendance (CEIP) de Paris, l´enquête a permis de mettre à jour une réalité inquiétante. En l´espace de 20 mois, 119 cas avérés de soumission chimiques – sur un total de 258 cas notifiés – ont été enregistrés. 71 cas concernaient des femmes et 48 des hommes.