Eviter les contraintes tout en faisant évoluer le système.

La réforme de l’assurance maladie et la nouvelle convention se mettent lentement mais résolument en place.

Comme toute réforme de cette envergure, elle ne peut aller sans à-coups ni sans frustration. Le choix fait est plutôt celui de la pédagogie que celui de la contrainte; ce qui peut en assurer le succès.

Rien de vraiment coercitif pour les professionnels, nous y avons veillé tout au long de la négociation conventionnelle.

L’enjeu pour les médecins libéraux repose dans la logique de la maîtrise médicalisée. S’ils la prennent à leur compte, leur rôle deviendra incontournable et leur pertinence définitivement installée.

C’est donc dans chacun de nos cabinets que se gagne la bataille de notre avenir. Il faut être d’abord convaincu que beaucoup, à la périphérie (voir plus bas), rêvent toujours de faire marcher au knout notre profession.

Tous les indicateurs objectifs apportent la confirmation que les médecins, et particulièrement les généralistes, acceptent le défi.

Sans angélisme, on souhaite que le système gardera assez de dynamisme pour montrer à tous nos confrères l’évolution favorable de leur métier.

C’est notre engagement et nous nous y tenons.

Ils sont assez instruits des affaires du monde pour comprendre que tout nouveau fonctionnement ne peut être efficace en trois mois, et l’exercice médical nous apprend chaque jour le rythme des essais, des réussites et des erreurs. Les premiers sont lancés, les secondes doivent être confortées, les troisièmes corrigées.

Docteur Michel COMBIER, Président


Médecin Traitant et pénalisation du patient: un choix simple.

Le gouvernement hésite, réfléchi, temporise.

Sur un sujet important. La pénalisation du patient qui n’a pas choisi de médecin traitant, ou qui va facilement en voir un autre que celui désigné.

La pertinence de la sanction va dans le sens de l’organisation voulue.

Faut-il déjà aller dans cette direction alors que la montée en charge progressive et pédagogique est en cours de réussite?

Pour notre part, nous pensons qu’une telle mesure doit s’accompagner automatiquement d’un espace de liberté pour le médecin généraliste à l’instar de ce qui existe pour les spécialistes secteur 1, pour les patients ne respectant le parcours de soins. Cette mesure semble un peu prématurée, tant pour le côté pédagogique que pour la facilité d’installation des jeunes confrères.


Démographie médicale: un rapport résolument salarial

Le rapport sur la démographie pose plutôt bien la problématique. Il analyse avec pertinence les expériences étrangères et la difficulté d’analyse des critères actuels et futurs de la répartition géographique des professions médicales.

Un certain nombre de mesures, d’ailleurs consensuelles, devraient inciter les politiques à faire des choix clairs et rapides.

Un seul défaut, et pas des moindres, peu de choses sur la formation à l’exercice libéral et sur l’aide pouvant être apportée à cet exercice libéral.

Il faut que les responsables aient conscience que la médecine comportent deux volets: un contenu scientifique et un type d’exercice.

La priorité au salariat qui transpire dans les mesures proposées risque d’orienter le métier dans un voie différente, où la liberté du professionnel serait rapidement mis sous le boisseau d’un problème de santé publique utilisé pour orienter l’offre de soins dans une autre logique.

Il faut dès la formation initiale montrer les avantages du système libéral pour l’exercice médical et donner les moyens de la valorisation de cet exercice pour les médecins installés.


Toutes les ordonnances ne sont pas bonnes pour la santé du système

Le groupe UMP de l’Assemblée Nationale souhaiterait que l’on puisse légiférer par ordonnances en cas de dérapage des dépenses de santé.

Ont-il vraiment compris la leçon de 1997?

Apparemment, non.

Ce désir permanent de contraindre est inextinguible chez nos édiles. Nous rappellerons pour ceux qui l’ont oublié (et surtout à ceux qui ont collaboré pendant 7 ans à ce système) que les dernières ordonnances avaient entraîné une reversement de près de 1 500 € par médecin généraliste au titre d’une contribution exceptionnelle.

L’intérêt des dernières décisions repose sur l’absence de culpabilisation a priori des médecins libéraux.

Revenir là-dessus serait une faute grave, une injure pour ceux qui acceptent d’accompagner cette réforme.


Médecin traitant, le vrai référendum.

La montée en charge du retour des formulaires «médecin traitant» se poursuit tranquillement et les objectifs fixés semblent devoir être atteints.

Voilà la réponse des médecins généralistes et des patients face à la réforme.

Le choix de ces médecins généralistes, librement consentis mais aussi fortement incités par les tutelles et par les professionnels, y compris les spécialistes, montre leur implication.

Message d’espoir ou simple réponse à ce qui peut être vécu comme une contrainte, l’avenir nous le dira.

Ce premier pas dans la bonne direction, celle de la primauté du médecin de famille pour la coordination du système, permettra d’aller plus loin dans la reconnaissance de cette place.


CCAM TECHNIQUE: Suite

CODE LIBELLE TARIFS
DERMATO
QZNP004 Séance de destruction de moins de 10 lésions cutanées superficielles, par agent chimique ou par cryothérapie de contact, en dehors du visage 20.38
QZNP013 Séance de destruction de 1 à 5 lésions cutanées superficielles, par électrocoagulation 20.85
QZNP025 Séance de destruction de plus de 5 lésions cutanées superficielles, par électrocoagulation 23.67
GYNECO OBSTETRIQUE
JKHD001 Prélèvement cervicovaginal 7.97
JKKD001 Changement d’un dispositif intra-utérin 38.40
JKLD001 Pose d’un dispositif intra-utérin 38.40
JQGD010 Accouchement céphalique unique par voie naturelle, chez une primipare 313.50
JQGD012 Accouchement céphalique unique par voie naturelle, chez une multipare 313.50
RHUMATO
MZLB001 Injection thérapeutique d’agent pharmacologique dans une articulation ou une bourse séreuse du membre supérieur, par voie transcutanée sans guidage 15.05
NZHB002 Ponction ou cytoponction d’une articulation du membre inférieur, par voie transcutanée sans guidage 15.94
NZLB001 Injection thérapeutique d’agent pharmacologique dans une articulation ou une bourse séreuse du membre inférieur, par voie transcutanée sans guidage 26.89
URO
JDJD001 Evacuation de la vessie par cathétérisme transitoire (sondage vésical évacuateur) 13.69
JDKD002 Changement d’une sonde urétrovésicale 12.52

Dr Michel ROUZIER.


Congrès International de recherche en médecine générale – Perpignan – 27 et 28 mai 2005: “De la recherche à la pratique et de la pratique à la recherche”

Pour sa 4ème édition, ce congrès destiné à valoriser la recherche en médecine générale, a pris une dimension internationale grâce à l’intervention d’experts du monde entier. Les travaux présentés sont exceptionnels et seront sans aucun doute de la plus grande utilité à tout généraliste.

Si, comme pour toute discipline, c’est la recherche et la qualité de ses travaux qui donneront à la spécialité de médecine générale la reconnaissance qu’elle mérite, c’est aussi la présence de nombreux participants qui prouvera l’implication des généralistes pour leur spécialité.

Programme http://www.unof.org/IMG/4eme_CIRMG_Programme_definitif_14.05_05.pdf et l’affiche http://www.unof.org/IMG/Affiche-Congres-13-01-2005.pdf

Contacts :

Frédérique Chamayou: Tél. 04.99.52.44.99

Inscription en ligne sur le site www.b-c-a.fr – rubrique manifestation – congrès de recherche en Médecine Générale.


Séminaires FORMUNOF:

Pour tout autre renseignement: Site UNOF www.unof.org rubrique FORMUNOF.


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