L’UNOF-CSMF, premier syndicat de médecins généralistes, trouve très regrettable les propos de certains médecins urgentistes à l’endroit des médecins généralistes.
Ces derniers, qui participent pour rendre service à la population, après une moyenne de 56 heures de travail hebdomadaires, à la permanence des soins, se retrouvent montrés du doigt par d’autres médecins, en dehors de toute confraternité.
Si la revendication des urgentistes sur la prise en charge de la personne âgée au niveau des lits de suite est tout à fait légitime, il leur faut bien réaliser que leur travail qui se limite à l’urgence ne peut se comparer à l’activité d’un médecin libéral qui assure déjà une permanence dans son travail de jour bien au-delà des normes communément admises pour l’ensemble de la population. Nous, médecins généralistes, n’avons pas à marcher à la trique au-delà de la limite du supportable, trique qui serait maniée par des médecins salariés, aux horaires parfaitement définis, entourés d’un personnel efficace, aux repos de récupération bien précisés, et qui ont fait de leur activité un exercice unique.
L’UNOF-CSMF espère que les urgentistes retrouveront un discours plus audible aux oreilles des médecins généralistes et porteront à l’avenir leur revendication en évitant de chercher chez d’autres les causes de l’incurie du système que nous avons mis en évidence depuis maintenant trois ans.
L’UNOF-CSMF pense que cette attitude de dénonciation ne fait que rendre plus difficile la résolution en cours du problème de la permanence de soins et aggrave à terme la crise démographique des zones les plus défavorisées.
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