Le 30 novembre dernier, l’Assemblée nationale adoptait par 548 voix sur 551 participants au vote le projet de loi sur le droit des malades et la fin de vie. Rares sont les textes aussi consensuels. A l’époque, Philippe Douste-Blazy avait déclaré : « chacun a accepté de comprendre l´autre dans sa différence : celui pour qui la vie est sacrée, celui pour qui la liberté individuelle est inaliénable, celui pour qui l´interdit de tuer constitue une valeur essentielle de la société ». Il est vrai que les parlementaires à l’origine de ce texte auraient