La réforme de l’assurance maladie a été conçue pour améliorer l’organisation du système de soins, la qualité des soins, responsabiliser tous les acteurs, bref, faire en sorte que chaque euro dépensé le soit à des fins utiles. Dans l’esprit de cette réforme, il importait en outre de faire une place de choix aux patients et aux associations qui les représentent. La loi du 4 mars 2002 prévoyait d’ailleurs déjà cela. Or, signale Christian Saout, président de AIDES, lors de sa participation aux Amphis de la santé* ce mardi, cette loi prévoyait que les associations soient agréées pour être considérées comme représentatives. Aujourd’hui, le décret d’agrément de ces associations n’est toujours pas rédigé.