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La lettre hebdo n°229

La force de la démocratie

C’est par 80 % des voix que la CSMF a adopté une motion (http://www.csmf.org/TCSMF/2005/motion_050108.htm ) en vue de la signature de la nouvelle convention médicale.

Après plusieurs semaines de débats, deux assemblées générales extraordinaires où chacun put s’exprimer, le choix a été fait.

Celui de reconstruire.

Avec les faibles moyens qu’ont laissé ceux qui géraient le système et qui, tout à coup, trouvent de bonnes idées qu’ils n’avaient pas eu auparavant.

Ne voit-on pas la CFDT donner force conseil alors que l’échec de sa gestion a conduit à la réforme de l’Assurance Maladie.

On sait que les Français et les médecins ont la mémoire courte mais pas au point d’oublier l’impasse dans lequel nous étions à cause de la précédente équipe.

Oh certes, tout est loin d’être parfait.

Mais le texte présente des orientations d’avenir qui vont être le terreau de nos futures revendications.

Rien n’est jamais fini.

On ne fait même que commencer.

Les gestionnaires des Caisses doivent en être conscients.

Docteur Michel COMBIER, Président


La démocratie ou la com’

Il a fallu avaler quelques couleuvres en terme de communication la semaine passée.

Les opposants au système ont cherché à démolir le texte conventionnel.

Nous étions privés de parole pour le défendre pour cause d’assemblée générale.

On ne respecte jamais assez nos représentants et leur temps passé à venir débattre à l’assemblée générale.

Ce n’est donc qu’une fois le vote effectué et la décision entérinée que nous pouvons défendre notre position.

Petite leçon de démocratie à tous ceux qui croient que le syndicalisme est tout sauf un lieu de débat.


Médecin traitant : les généralistes au centre du dispositif

Comment peut-on demander au généraliste de ne pas être le médecin traitant d’un patient qui vient lui apporter une marque de confiance ?

Qui peut envisager de ne prendre en tant que médecin traitant que les patients en ALD, car ils sont les seuls à permettre une rémunération, montrant par là leur goût du lucre (dont ils ont bien fait preuve dans le passé) ?

Peut-être souhaitent-ils que les patients se précipitent chez les spécialistes ?

Allons, assez de questions.

Les médecins de famille doivent accepter d’être médecins traitants de leurs patients, par fidélité à leur confiance et pour permettre la remise en ordre du système qu’ils appellent de leurs vœux.

Il est temps de prendre nos responsabilités, pour affermir notre crédibilité.


Médecin traitant : pas une once de travail en plus.

Le statut du médecin traitant est surtout une contrainte (certes légère) pour le patient.

Pour le médecin, concernant les ALD, il n’y a rien d’autre à faire que de continuer à faire son travail de thérapeute.

D’aucuns parlent de formulaires à remplir, de contraintes administratives et autres gâteries.

Par contre, ils n’arrivent pas à montrer dans le texte à quel endroit tout cela est écrit.

On peut comprendre leur procès d’intention à l’égard des Caisses qui toujours cherchent la petite bête.

Ils les connaissent bien les ayant tellement fréquenté.


Le choix de la médecine générale par les jeunes : quel beau procès d’intention

Certains éminents professeurs de médecine générale accablent le nouveau système en s’appuyant … sur le choix des internes à l’examen classant d’il y a trois mois !!!

Drôle d’approche scientifique.

Si les jeunes praticiens n’ont pas choisi la médecine générale en premier choix, ce ne serait dû qu’à une convention qui était encore dans les limbes.

Curieux.

Ils auraient dû en toute franchise dénoncer l’absence d’attractivité pour la médecine générale de l’ancienne convention, et ce depuis plusieurs années.

Peut-être, pour certains d’entre eux, cette ancienne convention leur apportait-elle plus d’avantage qu’aux jeunes médecins !

Qui sait ?

En tout cas, une nouvelle preuve du procès d’intention récurrent depuis quelques jours.

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille

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