C’est parti !


La première réunion de négociation de la convention médicale aura lieu ce jeudi, malgré les atermoiements des ennemis jurés de la médecine libérale.

Et on dit bien « la » convention médicale. Car, au moment de la reconnaissance de la médecine de famille, de la coordination des soins, du dossier médical personnel, de l’évaluation des pratiques professionnelles et de la FMC, de cette complémentarité entre tous les acteurs, on ne voit pas comment on pourrait continuer à diviser notre profession.

Le médecin traitant, centre du système de délivrance des soins, doit être un partenaire des autres professionnels et non un chef de gare de triage.

Ce rôle, assuré dans l’immense majorité des cas par le médecin de famille, nécessitera une valorisation.

Il ne faut pas nous demander de nous occuper de ceux qui n’ont pas suivi nos consignes en adhérant au médecin référent, rejeté par 90 % de la profession.

Nous allons, comme pour les 20 €, partir au combat pour la revalorisation de tous les omnipraticiens.

Au moment de la grève des gardes, d’autres demandaient le renforcement des tours de gardes.

Les accords de bons usages de soins fragmentaires, tels celui sur les hormones thyroïdiennes, ne touchent que les généralistes. Et de fait, ils sont les seuls à recevoir les rappels à l’ordre des Caisses.

Belle image de défense de la profession. Tout cela suffit.

La gestion étroite et minoritaire doit être renvoyée dans la vision passéiste de notre métier.

La médecine générale mérite mieux qu’une convention étriquée, ghetto de l’inégalité et du paupérisme intellectuel.

La loi permet une ère nouvelle.
A nous de l’imaginer, à nous de la construire.

Docteur Michel COMBIER, Président


Permanence de soins : une réunion utile.

Les différents protagonistes de la Permanence de soins se sont retrouvés mercredi dernier.

Une belle unanimité s’est dégagée chez les libéraux pour faire évoluer le texte vers plus de souplesse.

L’article concernant les médecins en zone difficile qui pourraient quasiment de force devenir des supplétifs du SAMU a été mis en cause avec la plus grande vigueur.

Il faut que les pouvoirs publics admettent que cette fonction relève de l’aide médicale d’urgence et ne doit donc pas figurer dans un texte organisant la permanence de soins.

La solidarité des libéraux face à ce problème est la meilleure des tactiques pour obtenir gain de cause.

A voir la réaction des Samu et des urgentistes du public, tout nous porte à penser que nous sommes dans le vrai, car leur but premier n’est pas de défendre les libéraux.


La fin du Comité de pilotage de la Nomenclature.

Après de bons et loyaux service, le Comité de Pilotage de la Nomenclature s’arrête.

La Loi réformant l’Assurance Maladie place la Nomenclature sous l’autorité de l’UNCAM.

Cette nouvelle instance réunira les Caisses d’Assurance Maladie, les syndicats professionnels représentatifs, et un représentant de l’Etat. Nous demandons que rapidement se mettent en place les commissions ad hoc afin que le travail sur la Nomenclature des actes cliniques puisse se poursuivre et ne soit pas envoyé dans les méandres administratifs des décisions remises à une date ultérieure.

Il en va de l’évolution de la spécialité de la médecine générale.


Temps de travail : les chiffres convergent.

« Le Nouvel Observateur », dans son édition du 11 novembre, confirme les chiffres affichés depuis quelques temps sur le travail des médecins.

La moyenne se situe à 55,5 heures, en cinquième place des professions qui travaillent le plus.

Et on voit que ceux qui sont placés devant ont, en terme de patrimoine et de rémunération, des conditions proportionnelles à leur travail. Ce qui est loin d’être le cas des médecins libéraux.

Le chantier sur l’exercice libéral de la médecine, et de la profession libérale en général, préoccupe le Président de l’UNAPL.

Il a notre soutien pour faire coïncider liberté de l’exercice, charge de travail et juste reconnaissance.


Centre National des Professions de santé : la nouvelle donne

Les temps changent. Le CNPS va chercher à redevenir l’acteur de la défense des professionnels libéraux de la Santé. Des vrais professionnels libéraux. Nous avions connu l’époque où, par l’Accord Cadre Interprofessionnel, l’ancien Président de la Caisse d’Assurance Maladie avait tenté de mettre sous le joug les médecins en s’aidant de ses séides habituels chez les médecins et chez certains autres professionnels, désinformés de nos positions et déstabilisés par quelques maladresses de notre part.

La ficelle était grosse. Elle n’a trompé personne.

Nous retrouvons à nos côtés ceux qui ont une vision authentiquement libérale de leur exercice.

Une nouvelle étape avec un nouveau président, que nous soutiendrons sur un programme permettant de mettre en musique les outils interprofessionnels.

Ce travail doit rapidement être mis en œuvre afin de défendre toutes nos professions avec équité, et de trouver une nouvelle perspective pour aborder les problèmes liés aux démographies et aux partages de compétence.


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Dr Guy Kurtzemann


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