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Net UNOF n°217

Du médecin traitant à la Nomenclature des actes clinique : un projet global

On est toujours dans l’attente des structures qui vont pouvoir négocier la prochaine convention.

Le directeur est bien en place, mais sans son Conseil, il n’a aucun mandat de négociation.

Jeudi dernier, la Nomenclature des actes cliniques a pris l’eau, du fait de l’acharnement à vouloir calquer sur la Nomenclature technique une activité qui ne lui ressemble pas.

Pourtant, quelle importance pour la revalorisation des médecins de famille ! La mise en perspective du travail médical et du coût de la pratique doit permettre une rémunération correspondant à la vraie prise en charge des patients.

Le médecin traitant trouvera toute sa substance dans cette Nomenclature où le classement des consultations par niveau permettra d’honorer le travail.

Il faut donc rapidement reprendre le chemin du Comité de Pilotage pour adopter la méthodologie la plus pertinente.

Et commencer dès la convention à hiérarchiser un certain nombre d’actes.

C’est ainsi que les médecins sentiront les vrais changements qu’apporte la Loi.

Sinon, ils se désintéresseront rapidement de la réforme et avec juste raison.

Dr Michel COMBIER, Président.


La rengaine de la capitation

Parce que la Loi permet tout, il faut rester vigilant.

On sent bien un retour en forme des tenants des filières de soins et autres capitations.

Regardez comme on reparle du médecin référent !

Le plus bel échec de ces dernières années malgré tous les moyens mis en œuvre par les caisses, qui n’avaient pas compris la volonté farouche des médecins de famille de rester indépendants d’une tutelle de plus en plus oppressante.

Peu de médecins et très peu de patients acceptent cette organisation archaïque du système de soins.

En effet, toutes les contraintes y étaient :

  • tiers payant généralisé,
  • limitation annuelle du nombre d’actes,
  • prescription en génériques,
  • permanence de soins,
  • passage systématique chez le généraliste, etc.

Malgré la prime annuelle, les médecins ont refusé ce système.

Et pour cause.

Ils ne souhaiteraient sûrement pas qu’un seul membre de leur famille suive un tel trajet.

Cette mesure a été mise en place de manière dogmatique. Nous la combattrons à l’identique.


Permanence des soins : un calendrier serré

La mission confiée par le Ministre à la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins doit rendre son rapport dès le début du mois de novembre.

C’est peu dire que nous allons être très attentifs.

Tout ce qui ira dans le sens de la souplesse et de la diminution de la pénibilité aura notre soutien. Nous restons toujours fermes sur le volontariat et sur la fin des plages horaires de 0 heure à 8 heures (sauf accord local).

La possibilité doit être donnée de mettre le paquet sur les zones les plus pauvres en terme de démographie.

D’ailleurs, sur ces points, nous n’avons jamais changé. On retrouve à nos côtés ceux qui ont mené le combat des 20 €.

D’autres cherchent à se refaire une virginité avec des positions à l’opposé de celles qu’ils ont tenues à l’époque.


Dossier Médical Personnel : les grandes manœuvres

Un séminaire de réflexion des principaux acteurs de Santé va avoir lieu sous l’égide de Monsieur Alain COULOMB à l’Hôtel HILTON Roissy les 14, 15 et 16 octobre sur le Dossier Médical Personnel.

Le sujet présente de nombreux enjeux.

La qualité des soins doit en être améliorée, les examens et prescriptions redondantes éliminés, le parcours du patient mieux identifié.

Toutes choses qui devraient permettre de mieux organiser le système. Son ergonomie devra être parfaite.

Et les médecins ne seront pas là, comme pour la télétransmission, pour faire le beurre des fournisseurs d’accès et autres industriels.


Moral des médecins : un sondage mi-chèvre mi-chou

Une étude du Laboratoire G.S.K. analyse le moral des médecins.

On voit vite que les confrères sont heureux dans leur métier centré sur le soin et l’écoute.

Mais, il sont sur-saturés de travail (60 heures par semaine) et se plaignent de l’augmentation des tâches administratives.

Bref, de moins en moins soignants et de plus en plus bureaucrates.

En cette période de pénurie démographique, il ne faudrait dissuader les plus motivés de poursuivre leur œuvre.

Les décideurs se doivent d’être conscients et inquiets du moral des médecins.

Beaucoup de l’avenir de la Nation en dépend. Leur place en dépend aussi.


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