Pour une clarté des chiffres.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
La prise en charge des dépenses hospitalières par l’enveloppe de ville représente 18 % de celle-ci.
Il n’est pas ici le lieu d’en analyser la pertinence mais de poser des questions sur la maîtrise médicalisée.
Comment envisager des outils de maîtrise alors que 1/5ème de la dépense échapperait à tout contrôle ?
Comment demander des efforts aux uns en ne s’occupant pas des autres ? Cette situation ne peut perdurer.
Nous savons par l’expérience que ces transferts durent depuis longtemps et que leur conséquence cumulée sur les dépenses de ville a gommé une grande partie des efforts des médecins libéraux.
Les derniers chiffres montrant un écrêtement des actes des libéraux et une croissance constante des prescriptions s’expliqueraient donc.
On comprend la dissociation entre les courbes.
A l’avenir, il faut prendre en compte ces transferts pour fixer l’objectif national des dépenses de médecine libérale. C’est une question d’équité et de crédibilité.
Une contractualisation ne pourra se faire qu’une fois ce problème réglé.
Dr Michel COMBIER, Président.
Pour une permanence de soins largement incitative.
Le Comité Directeur de l’UNOF a rappelé ce samedi ces principales revendications en terme de Permanence de soins.
- Le volontariat, durement arraché par ceux qui ont mené le conflit de 2002, doit rester la règle intangible. Les réquisitions ne peuvent en fausser les termes.
- La permanence des soins doit s’arrêter à 24 heures (et 23 heures suivant accord local), là où les médecins ne souhaitent pas aller au-delà.
- Toutes périodes considérées comme faisant partie de la permanence de soins (le samedi après-midi par exemple) doit faire l’objet d’une astreinte.
- Les astreintes ne peuvent être dégressives au fil des actes.
Dans les zones démographiques désertifiées, les astreintes doivent atteindre un niveau suffisant pour que l’incitation des volontaires soit suffisante.
La pénibilité de la P.D.S. : première cause de non-installation.
La Permanence des soins est la pierre angulaire de l’incitation des jeunes médecins, souvent des femmes, à s’installer dans les régions difficiles.
On se rend bien compte que la qualité de vie prend le pas sur le niveau de la rémunération, même si celle-ci doit rester dans un montant proportionné à la formation.
Quand on parle de mesures incitatives pour les installations dans les zones démographiquement défavorisées, on sent bien que la première d’entre elles est la résolution de la pénibilité de la permanence de soins.
Nomenclature clinique : pour une avancée rapide !
Alors que la Nomenclature technique piétine sur des ajustements nécessaires pour préserver à la fois l’équité induite par la hiérarchisation et la prise en compte des difficultés de certaines spécialités, la première vraie réunion sur la Nomenclature clinique aura lieu le jeudi 7 octobre.
Le Comité de Pilotage de la Nomenclature doit se pencher sur la méthodologie. Nous nous opposons à la technique du Pôle Nomenclature de la CNAM qui cherche à « noyer le poisson » en multipliant les situations cliniques.
Nous souhaitons trois à quatre niveaux de consultations permettant de prendre en charge la complexité de certains patients, les pathologies lourdes, le travail médical, le temps passé par le professionnel, les moyens mis en œuvre.
Ce chantier est essentiel car, à terme, il rend désuet la différenciation C-Cs et permet de rétribuer le professionnel pour ce qu’il fait et non pour ce qu’il est.
Nouvelles définitions du champ de l’A.L.D. en Psychiatrie
Le Décret, paru dans le Journal Officiel du 04/10/04, définit les nouveaux critères concernant la prise en charge des Affections de Longue Durée en Psychiatrie http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=SANS0423075D.
On voit qu’il y a un recentrage vers les affections les plus sévères et dont la chronicité a bien été évaluée.
Dans ce même Décret, les critères d’accession de la maladie d’Alzheimer à l’ALD sont précisés.
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« Stratégie diabète type 2 » : 8 et 9 octobre 2004 au HAVRE ; 19 et 20 novembre à MARSEILLE
« Prise en charge risque vasculaire (HTA)»: 3 et 4 décembre 2004 à MARSEILLE
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Dr Guy Kurtzemann
UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS
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