Réforme : fin du premier round.

Le choix d’éviter les ordonnances pour la réforme de l’assurance maladie entraîne, de fait, de longs débats parlementaires.

La démocratie y gagnerait si certaines pratiques ne s’apparentaient pas à de la mascarade. Vieille habitude de l’hémicycle où chaque groupe à tour de rôle et au fil des alternances, suivant sa position, majoritaire ou oppositionnelle, joue la partition de l’obstruction.

Plus intéressant, les propos tenus par les uns ou les autres sur la nécessaire culpabilisation des professionnels de santé dans la dérive des dépenses.

Toujours la même ritournelle de la responsabilité des médecins dans la dérive financière. Alors que chacun sait qu’un tel déficit, s’il doit rendre responsable chacun d’entre nous face à la décision médicale et à la pratique du meilleur soin au meilleur coût, ne sera résolu que par une reprise économique qui emmènerait de nouvelles recettes.

Aussi, pour une fois qu’une réforme ne place pas le médecin au centre des gémonies technocratiques, il faut souhaiter que la reprise économique accompagnera la réforme, et que cette dernière réussira à sortir les problèmes d’assurance maladie des feux de l’actualité.

Autrement, vu les positions de certains à notre endroit, gare à la prochaine réforme.

Docteur Michel COMBIER.


Le médecin traitant : ne pas confondre médicalisation et administration.

Le concept de médecin traitant apparaît donc dans le projet de loi.

La mise en musique du processus est laissée à la convention.

Il ne saurait être question que cette dernière enfante un monstre administratif style médecin référent.

Il ne serait pas plus tolérable que de nouvelles fonctions ou de nouvelles tâches qui incombent au médecin praticien s’envisagent à coût constant.

L’absence de valorisation depuis plus de deux ans redonne une nouvelle ferveur revendicatrice pour la reconnaissance du travail accompli.

La vraie réponse : la coordination des soins et la nomenclature.

Avant 2007 et la mise en place du Dossier Médical Personnalisé, la terre va continuer de tourner, et les médecins de famille continueront de soigner.

En collaboration étroite avec les autres professionnels de santé, et tout particulièrement avec les médecins spécialistes.

Nous n’avons pas pour mission d’être de simple filtre vers nos confrères, ce qui serait une dévalorisation certaine de notre image, mais de faire en sorte qu’une équipe soit au service du patient.

Accompagné d’une nomenclature des actes cliniques qui permette une juste rémunération des tâches en fonction de l’investissement du professionnel, il n’y aucune raison que chacun ne trouve sa place.

On peut parier que la CNAM, comme d’habitude, fera tout pour que cela échoue.

Quid de la relation avec le secteur hospitalier ?

La redondance des examens se voit surtout avec les établissements de soins qui traitent souvent par le mépris les précédents résultats venus de la ville, et sont chiches d’information dans l’autre sens.

Là aussi une organisation nouvelle doit permettre le partage des informations afin d’éviter de tels gaspillage.

Souhaitons que nos confrères hospitaliers en soient convaincus (il paraîtrait que cela soit le cas) et qu’ils arrivent à convaincre la structure administrative hospitalière de jouer le même jeu que les établissements de soins privés.

Permanence des soins : et de trois !

Trois syndicats de médecins ont donc décidé d’accompagner le protocole de la permanence de soins proposé par la CNAM.

L’opposition face à cet accord de notre part est connue. La mise sous coupe de l’astreinte par rapport à l’activité ne nous paraît pas apte à encourager le volontariat.

Il fait souhaiter que cet accord ne soit pas le cheval de Troie qui détruira tout espoir de modifier la prise en charge de la permanence de soins.


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Dr Guy Kurtzemann


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