1 – Réforme : après le diagnostic, le traitement

L’ensemble des soignants s’est retrouvé hier au Ministère de la Santé pour apporter toutes leurs potions magiques destinées à sauver un malade dont le cas semble désespéré si personne n’intervient.
Entre ceux qui sont pour un schéma étatique et ceux qui sont pour un système délégué, on risque d’avoir une certaine dose de iatrogénie qui pourrait achever le patient.
L’Assurance Maladie devra survivre à cette complexité et à ces antinomies.
Le choix de rester dans le modèle hybride de gouvernance (ni étatisation, ni privatisation) est un pari supplémentaire, sorte de gageure de faire du neuf avec du vieux. Des partenaires avec des visions aussi éloignées (MEDEF, syndicats de salariés, Etat) pourront-ils résoudre la problématique du ménage à trois ?
Au milieu, les médecins libéraux risquent d’être les seuls à passer sous les fourches caudines de décideurs désemparés face à l’ampleur d’un désastre que nous prévoyions et craignons depuis longtemps.
Notre ligne de défense doit rester la même et dans le cadre de la maîtrise médicalisée préserver notre avenir professionnel.

2 – Réforme : on fait les commissions !

La réforme de l’Assurance Maladie continue donc son bonhomme de chemin. Face à l’urgence de ne pas perturber le scrutin régional, on crée huit commissions. Elles devront étudier : la répartition de l’offre ; la bonne coopération ville – hôpital ; l’orientation et l’information du patient ; l’évolution des conditions d’exercice pour une plus grande coordination des soins ; le bon usage du médicament ; le partage des données médicales ; les abus et les gaspillages, avec les outils pour les limiter ; la régulation conjoncturelle et la Loi de Financement de la Sécurité Sociale.
Tout un ensemble de points à travailler où on ne retrouve évidemment pas la responsabilité de l’hôpital dans la dérive des dépenses, et où le cœur de cible semble être la médecine libérale.
Derrière les termes « d’outils pour limiter les abus », « bon usage des médicaments », le fumet de la maîtrise comptable réapparaît.
La responsabilisation de l’acteur patient est abordé dans l’euphémique « orientation et information du patient », sûrement plus doux à l’oreille de l’électeur.
Rien de bien nouveau mais un peu toujours le même mode de réflexion dicté par les Caisses qui ont toujours pensé que les comptes iraient bien mieux sans les professionnels de santé libéraux.


3 – Les conditions d’exercice au cœur du débat.

La réforme ne pourra plus faire l’impasse sur la dégradation des conditions d’exercice et la mise en responsabilité légale permanente des médecins.
Un événement récent, le suicide d’un médecin, harcelé par une famille d’une patiente décédée, a montré l’isolement et la difficulté que représente le métier médical dans certaines circonstances (la permanence des soins) et dans certaines régions.
Au-delà des difficultés de connaître toutes les raisons qui poussent un être à se donner la mort, il est indéniable que la population médicale ne supporte plus les différentes pressions qui s’exercent sur elle.
La « burn-out » gagne chacun de nous, pernicieusement mais sûrement, et entraînera à terme un abandon professionnel progressif.
La difficulté et la pudeur d’évoquer un tel drame, qui serait de donner l’impression d’essayer d’en tirer une quelconque audience, ne doivent pas nous faire oublier le combat pour l’amélioration de la qualité de l’exercice et de son corollaire, la protection des médecins de famille.

4 – La D.S.I. à l’épreuve du temps… et de son échec.

La Caisse d’Assurance Maladie se rend bien compte que la Démarche de Soins Infirmiers ne prend pas sur le terrain.
Complexe, dangereuse en terme de secret médical, peu claire sur les responsabilités de chacun, il semblerait que l’on s’achemine vers une refonte partielle.
D’ailleurs, il aurait été demandé par la Caisse Nationale aux caisses locales de surseoir jusqu’à la fin du trimestre en cours pour engager quelques sanctions que ce soit.
On parle même d’une consultation de coordination au lit du malade, quand son état le nécessite.
Encore un combat qui avance grâce à la résistance de chacun.

5 – Certificat de permis de conduire : pas d’excès de vitesse !

Notre mise en garde sur la faisabilité d’un certificat de permis de conduire par le médecin traitant du patient semble poser des questions aux experts qui essayent de mettre en place le processus.
Les sociétés savantes avaient fixé quelques contre-indications absolues et d’autres plus relatives.
La difficulté actuelle réside pour le médecin de famille à une adhésion du patient à un certain nombre de restrictions partielles de la conduite.
Quel sera son rôle face à un refus de la personne âgée, et quels moyens de contrôle ?
Un référentiel doit être mis en place, clair, simple et opposable au patient, avec possibilité de recours à une commission décisionnelle en cas de moindre doute.

6 – Honoraires des médecins : + 5,4% pour les généralistes

En marge de la réforme, il est de bon ton de mettre en avant des chiffres positifs de l’évolution des honoraires médicaux.
Cette pratique de la part des tutelles est classique. Montrer dans une phase de dialogue que certains ont profité d’améliorations récentes, permet de fragiliser le partenaire.
Et évidemment on se garde bien d’afficher les charges.
Le bon peuple ne fait pas de différence entre revenus et honoraires, entre le brut et le net.
Voilà de quoi entretenir l’image de « privilégié » de la profession. Ce qui ne nous empêchera pas de
revendiquer encore et toujours une juste reconnaissance.

7 – Séminaire FORMUNOF OGC 2004 :


FORMUNOF vous propose des formations validées, indemnisées 15C/jour soit 600 € par séminaire :

 “Régulation des appels” les 27 et 28 Février 2004 à RENNES

 « Stratégie diabète type 2 » les 5 et 6 mars 2004 à MARSEILLE et les 8 et 9 octobre 2004 au HAVRE
– « Prise en charge risque vasculaire » : 2 et 3 avril 2004 à MARSEILLE
– « Handicaps » : 10 et 11 décembre à PARIS
Contact : FORMUNOF 79, rue de Tocqueville 75017 PARIS Tél. : 01.43.18.88.30 Fax : 01.43.18.88.31 E-mail : formunof@csmf.org

8 – Le site UNOF : www.unof.org :

Le site de l’UNOF a pris une nouvelle forme et se veut être un espace interactif entre les médecins et leur principal Syndicat représentatif.
Nous voulons pouvoir connaître votre opinion, aussi les forums sont-ils thématiques et régulés.
Il vous est aussi possible de réagir par rapport à cette lettre info.

9 – J’adhère à l’U.N.O.F. !

Beaucoup de confrères ont décidé de franchir le pas en choisissant d’adhérer à l’UNOF qui, plus que jamais, est le premier syndicat de médecins généralistes.
Et si vous faisiez comme eux ? Si vous preniez la décision d’adhérer à l’UNOF ?
Pour tout renseignement unof@csmf.org en indiquant vos coordonnées précises.

10 – Donnez-nous les e.mails de vos confrères

Vous êtes plus de 6 300 Médecins Généralistes à recevoir régulièrement nos informations sur le Net.
Nous pouvons très facilement augmenter cette diffusion si vous acceptez de nous aider en nous fournissant les adresses e.mail de vos confrères et amis. D’avance merci.


11 – ASSU.MED INFO :
www.assumed.net

SYNTHESE DES PRODUITS DE LA M.A.C.S.F. en PREVOYANCE ET ASSURANCE-VIE



PREVOYANCE :
Le « Nouveau Plan de Prévoyance » des médecins, et spécifique pour eux, avait été lancé en 1979 par Assu.med, association à but non lucratif, satellite de la C.S.M.F. D’année en année, les C.A. successifs d’Assu.med, avec notre Partenaire, la M.A.C.S.F., ont permis de compléter, au fil des ans le produit initial, de l’adapter aux besoins et demandes de nos sociétaires ; et ce, afin qu’il soit toujours moderne et à la pointe du progrès. Les nouveautés bénéficient automatiquement aux anciens souscripteurs.
Particulièrement complet, il est actuellement ouvert :

 aux étudiants en profession de santé, à partir de la 2ème année (plan minimal),

 aux médecins libéraux avec ½ tarif , les 3 premières années d’installation (P04),

 aux médecins salariés,

 aux médecins hospitaliers (P05) et aux P.A.C..
Il couvre les risques : décès, invalidité (rente et capital), rente éducation des enfants rente conjoint, doublement/triplement en cas d’accident, indemnités journalières (A, B, Frais professionnels), frais médicaux, assistance.
Depuis 2000, il inclut les « accident de la vie ».
Faites le bilan actuel de votre couverture, étudiez vos besoins, demandez un devis (gratuit), comparez et….faites des économies !

RETRAITE SUPPLEMENTAIRE :

ASSURANCE-VIE :

Elle complète, par « capitalisation », la retraite C.A.R.M.F. par « répartition » , obligatoire.
Les « anciens » avaient souscrit au « Livret de Prévoyance », actuellement fermé au nouveau souscripteurs, mais, remplacé par :
Le R.E.S. (Retraite Epargne Santé) en Francs, en euros depuis 2002 : vous versez comme vous voulez, le rapport a été de 6, 35% en 99 -2000–2001 ; pour 2002, il se situe encore à +5,28%, après 2 années de grand marasme boursier ! Vous pouvez retirer des « avances », retirer tout ou partie lors de votre retraite, transmettre, après décès, hors fiscalité. En 99, il était classé 2ème sur 101 produits étudiés. En 2001, il continue à se situer en tête pour le rendement des 15 grands Contrats d’Assurance-Vie passés au crible par la presse financière.

Le R.E.S. « Loi Madelin », à cotisations fiscalement déductibles, sera, lui, servi la retraite venue, en rente . Ouvert, maintenant aux autres professions libérales, il peut, lui-même devenir un Contrat Multi-support :

R.E.S. MEDI-PROFIL-AVENIR : composé de : Sicav médi actions (90%CAC40 et Eurostoxx , 5à10% de FCP à risque), de médi convertible de la zone euro, et de FCP medi court terme, produit sans risque.

Il a 3 profils :

 Dynamique ; (à 45 ans) : profil « tonus » : 70%actions, 20% obligations, 10%en F.

 Equilibré : (50-55ans) :profil « harmonie » 50% id 25à30% id 20à25 en F.

 Sécuritaire : (60ans) : profil « détente » : le poste action tend vers Zéro R.E.S.

Plan Epargne Entreprise : Loi Fabius.

Tél. : 0 810 40 80 20 (No Azur) www.macsf.fr

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La Dépendance : Contrat SAFIR de l’AG2R Tél. : 01 43 95 51 37 ; .www.ag2r.com
Dr Guy Kurtzemann

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UNION NATIONALE DES OMNIPRATICIENS FRANÇAIS

Le Syndicat des Médecins de Famille
79, rue de Tocqueville – 75017 PARIS
Tél. 01 43 18 88 30 Fax. 01 43 18 88 31 Web : www.unof.org
Ecrivez-nous : E.mail : unof@csmf.org